Nigeria : le crash budgétaire en cinq chiffres
En raison de l’effondrement des cours du pétrole mais aussi du recul du PIB nigérian, le budget de la première économie d’Afrique n’en finit plus de chuter, rappelle la banque d’affaires Renaissance Capital dans un rapport.
![Le président nigérian Muhammadu Buhari fait face à une situation très délicate. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/06/16/capture-decran-2016-06-16-a-162720.png)
Le président nigérian Muhammadu Buhari fait face à une situation très délicate. © DR
Dans cette étude publiée le 17 novembre, la banque d’affaires Renaissance Capital analyse les données les plus récentes concernant le budget nigérian.
3 milliard d’euros
La différence entre les revenus budgétaires prévus et ceux effectivement collectés au cours du premier semestre 2016. Les revenus non-pétroliers n’ont représenté que 44% de l’objectif.
– 764 millions d’euros
La chute des recettes collectées au niveau fédéral au cours du deuxième trimestre 2016. C’est le huitième trimestre consécutif que ces revenus baissent.
46%
La part du pétrole dans les revenus collectés au niveau fédéral, contre 78% en moyenne avant la crise. Au deuxième trimestre 2016, les revenus tirés de l’or noir ont chuté d’un tiers.
56,2% du PIB
Le niveau de la dette extérieure, estimée par Renaissance Capital. Celle-ci atteignait 13,7% du PIB en 2014.
64% des revenus
Le coût de la dette pour le budget fédéral. « Le service de la dette empêche d’autres dépenses », décrypte Renaissance Capital.
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