L’automobile devient le premier secteur d’exportation du Maroc
En 2014, les exportations de l’industrie automobile marocaine ont atteint 39,8 milliards de dirhams (3,65 milliards d’euros), soit un bond de 26 % sur un an, devenant le premier secteur d’exportation du royaume devant l’agro-industrie et les phosphates.
L’office des changes du Maroc vient de publier les statistiques provisoires du commerce extérieur du royaume chérifien en 2014. Selon ces données provisoires, durant l’année écoulée, les exportations de biens du Maroc ont atteint 196,696 milliards de dirhams (18 milliards d’euros), soit une hausse de 6,1 % sur un an. Durant cette période, le pays a importé 383,053 milliards de dirhams de marchandises (35,18 milliards d’euros), en léger recul sur un an. Le déficit commercial du royaume, bien qu’élevé à 186,357 milliards de dirhams (environ 20 % du PIB) enregistre néanmoins un repli de 6,1 % sur un an.
Cette amélioration des comptes extérieurs du Maroc est due en grande partie à la baisse de la facture pétrolière et à la forte poussée de l’industrie automobile. En 2014, le royaume a importé 91,887 milliards de produits énergétiques (environ 24 % des importations et 10 % du PIB), soit 10,1 % de moins que l’année précédente. Un recul qui s’explique notamment par la chute des cours mondiaux de l’or noir enregistrée durant le second semestre de l’année écoulée.
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Automobile : premier poste d’exportation
Sur le plan des exportations, la montée en puissance de l’industrie automobile marocaine constatée durant les années précédentes (+23 % en 2013) s’est confirmée l’an dernier. En 2014, le secteur automobile est devenu le premier poste d’exportation du Maroc avec 39,8 milliards de dirhams (3,65 milliards d’euros), soit 20 % des ventes de marchandises du pays, devant l’agro-industrie (37,389 milliards de dirhams) et les phosphates (37,3 milliards de dirhams).
Cette forte progression du secteur automobile tient en particulier à la remarquable poussée de la construction (+52,7 % à 19,548 milliards de dirhams), portée par la montée en régime de l’usine Renault à Tanger. Lancée en 2012, elle a atteint un rythme de production de 170 000 véhicules par an en 2013, qui s’est consolidé l’an dernier. Motif supplémentaire d’optimisme, cette usine doit faire monter ses cadences jusqu’à 400 000 voitures par an.
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