Tunisie : le « cas » Marzouki divise Ennahdha
À quelques jours de la présidentielle, au sein du parti islmaiste tunisien Ennahdha, on se demande comment gérer le « cas » Moncef Marzouki avec un minimum de dommages collatéraux ?
Chef du parti islamiste, Rached Ghannouchi ne cache plus les craintes que lui inspire la popularité croissante du président-candidat auprès de la base. Un bon score de Marzouki à la présidentielle du 21 décembre risque en effet de ruiner la perspective d’une cohabitation apaisée avec Nidaa Tounes et de jeter le parti de Béji Caïd Essebsi dans les bras de la "gauche éradicatrice".
>> Lire aussi : Aziz Krichen : "Marzouki est l’esclave de sa propre passion dévorante du pouvoir"
Ghannouchi redoute également que la radicalisation des militants islamistes profite à Hamadi Jebali, son ancien lieutenant entré en dissidence. Jebali a appelé à faire barrage dans les urnes à BCE, alors que le Majlis el-Choura, l’instance décisionnelle suprême d’Ennahdha, refuse toujours de donner une consigne de vote. Du coup, Jebali a claqué la porte…
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