Développement : quand Harvard planche sur la RD Congo
L’université américaine Harvard et la primature congolaise ont co-organisé un colloque économique à Kinshasa, consacré à la recherche de nouvelles pistes pour le développement de la RD Congo.
Les 8 et 9 janvier derniers, Harvard et la primature congolaise ont co-organisé un colloque économique consacré à la RD Congo, destiné à trouver de nouvelles pistes pour le développement du pays. Une première pour l’université américaine pour un pays africain.
Ce sont trois conseillers du Premier ministre Augustin Matata Ponyo – le Marocain Abdeslam El Harouchy, ancien diplômé de Harvard, le chef de cabinet José Sele Yaluguli, qui a effectué récemment un séminaire à la prestigieuse institution de Boston, et Jean-Baptiste Ntagoma, en charge des stratégies et perspectives économiques – qui sont à l’origine de cette manifestation, un moyen selon eux d’attirer l’attention des investisseurs privés, et notamment anglo-saxons, très timides dans le pays.
Lire aussi :
La RD Congo vend son énergie et son potentiel agricole à Londres
La RD Congo « peut se passer » du FMI, assure Matata Ponyo
Inga 3 : les Américains déterminés à participer
RD Congo : comment relancer la machine économique ?
Intellectuels internationaux
Côté américain, ils ont sollicité l’appui de James Robinson, spécialisé dans l’analyse des politiques de développement économique des pays émergents et professeur à Harvard.
Terminant actuellement une étude sur la RD Congo, il leur a apporté son concours pour faire venir différents intellectuels internationaux dont le prix Nobel d’économie Roger Myerson, le professeur belge Stefaan Marysse ou encore Stefan Dercon, chef économiste du Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?