Proparco tient son rendez-vous annuel des investisseurs

Pour la 8e rencontre du Club des investisseurs de Proparco, la filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé a convié mardi environ 160 participants au pavillon Gabriel, dans le 8e arrondissement de Paris. 

Au club des investisseurs de Proparco le 23 novembre 2016. © Photo de Joël Assoko pour Jeune Afrique

Au club des investisseurs de Proparco le 23 novembre 2016. © Photo de Joël Assoko pour Jeune Afrique

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Publié le 23 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

Cette année, la grand-messe de ce club créé il y a vingt ans est organisée en partenariat avec le Medef international : l’occasion de célébrer le « savoir-faire économique français », selon la formule de Grégory Clemente, directeur général de Proparco.

Pour l’institution de développement, ce rendez-vous est surtout l’occasion de mettre en exergue la diversité de ses modes d’intervention et de ses partenaires à travers ses pays d’interventions (32 en 2015, pour 59 projets et 922 millions d’euros de financements signés).

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Une dizaine d’intervenants au total se sont succédé à l’estrade pour évoquer l’appui reçu des équipes de Proparco et évoquer les particularités des marchés émergents. Ainsi, Alexandre Maymat, patron Afrique de Société générale, a souligné l’importance des lignes de refinancement et de co-financement apportées par Proparco.

La finance encore au cœur des interventions de Proparco

Eric Scotto président du producteur énergétique indépendant Akuo Energy — qui mène notamment un projet solaire de 50 MW à Kita, au Mali — a mis surtout en avant l’expertise sectorielle apportée par cette filiale de l’AFD, qui consacre de plus en plus de ressources aux nouvelles énergies : 17 % des financements signés en 2015.

Jean Bigot, PDG du producteur de fleur Bigot Flowers, qui compte jusqu’à un millier de travailleurs saisonniers au Kenya, a salué la relativement longue maturité des prêts accordés par l’institution française.

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Certaines limites des interventions de Proparco ont été évoquées durant cette rencontre. Eric Scotto a ainsi rappelé sa conviction que l’institution française — à l’instar de ses consœurs européennes et internationales — ne devrait pas être actionnaires des projets, mais plutôt apporter son appui en phase d’amorçage puis céder sa dette sur les marchés financiers locaux.

En filigrane, également, est ressortie la part encore prépondérante accordée aux institutions et aux marchés financiers dans les interventions de Proparco (56 % des signatures en 2015), au détriment de l’agriculture pourtant principale pourvoyeuse d’emplois (seulement 9 % des financements signés l’an dernier) ou encore l’éducation et la santé (5 %).

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