Burundi : le conseiller du président Nkurunziza, Willy Nyamitwe, aurait échappé à une tentative d’assassinat

Willy Nyamitwe, conseiller en communication du président burundais Pierre Nkurunziza aurait été victime d’une tentative d’assassinat lundi soir, selon les déclarations de plusieurs officiels burundais et le média burundais Ikiriho, proche du régime.

Une patrouille de police dans le quartier de Musaga, foyer de la contestation à Bujumbura, le 20 juillet 2015 © Jerome Delay/AP/SIPA

Une patrouille de police dans le quartier de Musaga, foyer de la contestation à Bujumbura, le 20 juillet 2015 © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 29 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

« Je remercie ceux qui me souhaitent un prompt rétablissement », a indiqué dans la matinée du mardi 29 novembre Willy Nyamitwe sur son compte Twitter certifié, se disant attristé par la mort d’un policier dans l’attaque.

Blessé au bras 

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Selon le journal Ikiriho, Willy Nyamitwe a été ciblé alors qu’il regagnait son domicile de Kajaga, un quartier situé à la périphérie ouest de Bujumbura.

« Sa famille est saine et sauve, tandis que le conseiller principal de la Présidence en charge de la communication, blessé au bras, se fait soigner à l’hôpital », précise le journal. Une information confirmée à l’AFP par un autre cadre de la présidence ; il affirme également qu’un des gardes du corps de Willy Nyamitwe aurait été tué.

Figure du régime 

Après la présumée attaque, lundi soir, son frère, le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale Alain Aimé Nyamitwe, affirmait que cette tentative d’assassinat était « une vaine tentative de perturber les institutions républicaines ».

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Willy Nyamitwe est l’une des figures du régime de Pierre Nkurunziza, qu’il défend régulièrement dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Ces derniers jours, il s’est notamment attaqué à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH). L’organisation s’était alarmée à la mi-novembre d’une « dynamique génocidaire » à l’œuvre dans le pays, alors que le pouvoir burundais est accusé de mener une répression sanglante, responsable de plus de 500 morts depuis le début de la crise, en avril 2015.

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