Pétrole : l’Angola, l’Algérie et le Gabon réduiront leur production de 137 000 barils par jour

C’est ce qu’il ressort du détail de l’accord applicable au 1er janvier 2017 et conclu mercredi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. La Libye et le Nigeria sont exemptés de quotas.

Noureddine Boutarfa, le ministre algérien de l’Énergie, et Mohammed Barkindo le secrétaire général de l’OPEP quittent la conférence de l’OPEP à Alger le 28 septembre 2016. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

Noureddine Boutarfa, le ministre algérien de l’Énergie, et Mohammed Barkindo le secrétaire général de l’OPEP quittent la conférence de l’OPEP à Alger le 28 septembre 2016. © Sidali Djarboub/AP/SIPA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 1 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé le 30 novembre à Vienne un accord de ses membres – le premier du genre en 8 ans pour une réduction de 1,164 millions de barils par jour de leur production totale, on sait désormais la répartition des efforts par pays, et notamment du continent.

Les engagements de réduction de la production les plus importants ont été logiquement pris par les plus grands pays pétroliers du globe, tels l’Arabie Saoudite (-486 000 barils par jour [b/j]), l’Irak (-210 000 b/j), les Émirats arabes unis (-139 000 b/j) et le Koweït (-131 000 b/j). A contrario, l’Iran s’est vu accorder une augmentation de 90 000 b/j.

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Les producteurs africains membres de l’Opep, au nombre de cinq, ne sont pas tous logés à la même enseigne. L’Angola et l’Algérie, respectivement premier et troisième producteurs de pétrole en Afrique, vont devoir réduire leur production de 78 000 et 50 000 barils par jour ; le « petit » producteur qu’est le Gabon, dont la production est en baisse depuis plusieurs années, ne s’est engagé que sur 9 000 b/j en moins qu’actuellement ; mais la Libye et le Nigeria, deuxième producteur du continent, sont exemptés de quota du fait de la guerre civile pour le premier et des difficultés dans le delta du Niger pour le second.

L’Opep, a réussi, et c’est aussi une première, à associer également des pays non-membres (dont la Russie) à cette démarche, pour 600 000 b/j en moins.

L’accord a eu un effet immédiat sur les marchés, avec un cours du baril de brut passé de 46,5 dollars la veille de la réunion de l’Opep, à 52,5 dollars le surlendemain, le 1er décembre en milieu de journée.

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