Les géants du web s’unissent contre la propagande terroriste

Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont annoncé un partenariat à l’échelle mondiale afin d’identifier et bloquer la diffusion de contenus terroristes sur le web.

L’application YouTube sur un téléphone portable (2015), © Richard Vogel/AP/SIPA

L’application YouTube sur un téléphone portable (2015), © Richard Vogel/AP/SIPA

Publié le 6 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Cette collaboration passera par la création d’une base de données commune. Celle-ci sera chargée de répertorier les « empreintes digitales » des contenus numériques, photos ou vidéos, destinés à la propagande ou au recrutement terroriste qui circulent sur les plateformes, afin d’en limiter la diffusion.

Libre arbitre

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« En partageant ces informations entre nous, nous pouvons utiliser ces empreintes digitales pour aider à identifier des contenus potentiellement terroristes sur nos plateformes grand public respectives »précise le communiqué relayé sur les sites des différentes compagnies. Chaque site décidera indépendamment des autres des photos ou vidéos qu’il choisit d’ajouter à la base commune et sera ensuite libre de bloquer ou retirer ces contenus si ceux-ci sont jugés contraires aux règles de l’entreprise.

Dans le communiqué, les géants du net précisent vouloir commencer avec les images et vidéos « les plus extrêmes et flagrantes » et donc « les plus susceptibles de violer les règles de toutes nos entreprises ». Les quatre sociétés se disent également prêtes à impliquer des entreprises supplémentaires à l’avenir, et insistent sur le fait que chacune gardera le libre arbitre sur sa définition de « contenus terroristes ».

360 000 comptes Twitter suspendus depuis mai 2015

Cette alliance représente un pas de plus dans la lutte contre le terrorisme sur internet pour des entreprises qui, à l’image de Twitter, Facebook et Youtube, s’en remettaient principalement jusqu’à présent aux signalements des internautes. En août dernier, Twitter annonçait que depuis mai 2015, 360 000 comptes visés par ces signalements avaient été suspendus.

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