Mali : vers un accord de paix définitif ?
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) paraît peu enclin à signer le projet d’accord de paix proposé par la médiation algérienne. Bamako compte sur Rabat pour convaincre le groupe rebelle.
![À l’ouverture du second round de négociations inter-maliennes, le 1er septembre 2014, à Alger. © Farouk Batiche / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/12/012122014162505000000malinegoki.jpg)
À l’ouverture du second round de négociations inter-maliennes, le 1er septembre 2014, à Alger. © Farouk Batiche / AFP
Bamako a bon espoir qu’un accord de paix sera trouvé à Alger d’ici au mois de février. "Ça avance, assure un proche du chef de l’État malien. Il n’est toujours pas question de fédéralisme – c’est même hors de question. En revanche, une décentralisation poussée, pourquoi pas.
>> À lire : Ce qu’il faut retenir du projet d’accord de paix issu des négociations d’Alger
On envisage également de créer un Sénat, qui remplacerait le HCCT (Haut Conseil des collectivités territoriales du Mali), même s’il faut pour cela modifier la Constitution." Une formule qui permettrait de placer – et de satisfaire – un certain nombre de notables du Nord. Seule ombre au tableau : la frange du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) emmenée par Bilal Ag Acherif, que l’on sait proche du Maroc, paraît peu encline à signer.
Le Mali en est bien conscient, qui compte sur les États-Unis pour demander à Rabat de faire entendre raison au rebelle touareg.
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