Mauritanie : Antônia Barbosa écrit sa mélancolie intime
Plus qu’une passion, l’écriture est pour elle une catharsis.
![Un livre, vue de dessus. © Rosmarie Voegtli/CC/Flickr](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/12/08/books.jpg)
Un livre, vue de dessus. © Rosmarie Voegtli/CC/Flickr
![Portrait d’Aichetou Mint Ahmedou © Lee Gotemi pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/12/08/portrait-aichetou-mint-ahmedou-lee-gotemi-pour-ja-2015_037-640.jpg)
Mauritanie : elles existent et elles l’écrivent
Dans le pays au million de poètes, on publie en arabe ou en hassaniya, en pulaar, en soninké, en wolof et en français. Jusqu’à présent, la littérature francophone mauritanienne ne comptait que de rares plumes féminines. Mais depuis quelques années, romancières et poétesses se font remarquer.
Née sur la presqu’île de Saint-Louis du Sénégal, Antônia Laura Carolina Barbosa Fortés n’avait que 12 ans, en 1964, lorsque ses parents, tous deux originaires du Cap-Vert, ont traversé la frontière qui les séparaient de la Mauritanie pour venir s’installer à Nouakchott.
Depuis, elle ne l’a plus quittée. Elle a vu la jeune capitale s’élever puis se tasser sur ses dunes, le vent de sable créer des monticules, les pelleteuses creuser des cratères, les bâtisses se construire.
Deuil et amours contrariées
Elle a écouté sa grand-mère lui murmurer l’histoire et la musique de la terre de ses origines. Des confidences et des fêlures, où se mêlent les deuils et les amours contrariées, que « Tonia » conte à son tour dans ses romans, publiés en version numérique et papier chez Édilivre ! Pierre tombale ou Aïda la rose qui se meurt (2009), Souleymane, un amour perdu au-delà des collines (2010) et Le Silence de mon père (2011). Le suivant, Carrefour Madrid, Route de l’Espoir, est en attente de publication.
• Le Silence de mon père (Édilivre, 522 p., 2011)
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