Présidentielle tunisienne : le second tour aura lieu le dimanche 21 décembre
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé que le second tour de la présidentielle entre Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi aura lieu le dimanche 21 décembre.
![Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki. © AFP/Montage JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/12/08/008122014114238000000tunisie.jpg)
Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki. © AFP/Montage JA.
"Un second tour sera organisé auquel participeront les candidats (…) Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki, et le vote aura lieu le dimanche 21 décembre", a déclaré, le 8 décembre, Chafik Sarsar, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) lors d’une conférence de presse. "Les Tunisiens résidant à l’étranger voteront pour leur part les 19, 20 et 21 décembre", a-t-il précisé.
"La campagne électorale commencera ce mardi et se poursuivra jusqu’au 19 décembre à minuit", a jouté Chafik Sarsar, en appelant les candidats et les médias à "respecter les principes de la campagne électorale au vu de l’importance de ce moment historique".
Animosité
Mais, les deux candidats, qui ne cachent pas leur animosité l’un pour l’autre, ainsi que leurs partisans, n’ont pas attendu le début officiel de la campagne pour se lancer des accusations, laissant présager une période pré-électorale tendue.
Béji Caïd Essebsi, 88 ans, dont le parti a remporté les législatives du 26 octobre, dit vouloir rétablir le prestige de l’État après quatre années mouvementées, marquées par l’essor d’une mouvance jihadiste armée. Il a présenté Moncef Marzouki comme le "candidat des islamistes et des salafistes jihadistes".
>> Lire aussi : Béji Caïd Essebsi, le pouvoir et le style
De son côté, Moncef Marzouki, ancien militant des droits de l’Homme ayant été exilé en France, estime avoir empêché le chaos en Tunisie par son alliance avec les islamistes d’Ennahda et accuse son adversaire d’être un "représentant de l’ancien régime qui n’a rien à voir avec la démocratie".
>> Lire aussi : Moncef Marzouki, l’increvable président
(Avec AFP)
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