Agroalimentaire : Supreme Group passe à l’attaque en Afrique

Supreme Group, multinationale du soutien logistique et du transport alimentaire, diversifie ses activités et s’intéresse désormais aux PME du continent, a appris « Jeune Afrique ».

Supreme Group réalise un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 milliards de dollars. DR

Supreme Group réalise un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 milliards de dollars. DR

Publié le 19 janvier 2015 Lecture : 1 minute.

Fournisseur officiel de nourriture et de carburant des armées américaine et britannique et des missions de maintien de la paix de l’ONU, Supreme Group diversifie ses activités, qui souffrent du retrait de l’Otan et des États-Unis d’Afghanistan ainsi que d’une condamnation outre-Atlantique dans une affaire l’opposant au gouvernement.

Bonne connaissance du continent

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Basé à Dubaï, il met en effet 500 millions de dollars (environ 427 millions d’euros) sur la table pour des prises de participation dans des PME actives dans les jus de fruits, les eaux minérales et l’alimentation en Afrique, selon nos informations. Le groupe aux 5 milliards de dollars de revenus annuels connaît bien le continent africain pour y avoir opéré dans une vingtaine de pays en conflit.

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Stephen Orenstein, son patron, et Theo Reichert, son directeur général, ont confié en 2014 cette mission de développement à l’Ivoirien Honoré Dainhi, recruté parmi les dirigeants de Vivo Energy (ex-Shell Afrique). Après l’achat fin 2014 de 42 % du capital du tunisien Moulin d’Or pour 52 millions de dollars, Honoré Dainhi et sa dizaine de spécialistes des fusions-acquisitions devraient annoncer prochainement deux autres opérations similaires, dont une dans un pays francophone.

Le Maroc, l’Algérie et la Côte d’Ivoire sont dans la ligne de mire – et, côté anglophone, le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud. Objectif : réaliser 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires dans les biens de consommation en Afrique en 2017.

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