Burkina : le gouvernement lance un appel aux dons pour rénover la mosquée de Dioulassoba

Le ministère burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme a lancé fin novembre un appel au dons pour financer le projet de rénovation de la mosquée de Dioulassoba. Située en plein cœur de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays, elle a aujourd’hui plus d’un siècle.

La mosquée de Dioulassoba, à Bobo-Dioulasso. © Ministère burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme.

La mosquée de Dioulassoba, à Bobo-Dioulasso. © Ministère burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Publié le 14 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

Citée comme l’un des plus vieux monuments du Burkina Faso, encore très fréquentée, la mosquée de Dioulassoba, dont le style soudanais a pratiquement disparu, est considéré comme l’un des joyaux culturels du pays. Pour rénover la bâtisse dont la construction s’est achevée vers 1890, et aménager le site, le gouvernement burkinabé estime qu’il faut 527 831 073 Francs CFA (soit plus de 800 000 euros).

Ce projet de réhabilitation a également pour objectif de donner du poids au dossier d’inscription du village de Sia (ou Dioulassoba), le cœur historique de Bobo-Dioulasso, (dont la mosquée est l’un des édifices majeurs) sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, explique à Jeune Afrique Leonce Ki, directeur des sites classés au patrimoine mondial au ministère burkinabé de la Culture, joint mardi 13 décembre.

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Pour l’heure, et depuis janvier 2012, le site historique ne figure que sur la liste indicative de l’Unesco.

Le ministère débloque 150 millions de francs CFA

À cette fin, le ministère burkinabé de la Culture a déjà débloqué 150 millions de francs CFA (environ 228 000 euros). Pour le reste, le gouvernement burkinabé a lancé un appel aux dons le 18 novembre dernier. Il s’adresse à « toutes les personnes de bonne volonté » – acteurs privés, partenaires internationaux ou membres de la société civile – pour contribuer au projet.

Dans le communiqué, le ministère burkinabé de la Culture évoque la nécessité que des « actions urgentes » soient prises afin d’assurer la conservation de la grande mosquée, soulignant des problèmes « d’étanchéité, de fissures dans les murs, de décomposition des poutres ».

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L’appel à contribution devrait se poursuivre jusqu’au mois de mars 2017, selon la Direction des sites classés du ministère. En revanche, la date de début des travaux n’est pas encore connue.

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