France : démission de Faouzi Lamdaoui, conseiller de Hollande impliqué dans une affaire judiciaire

Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande pour les questions d’égalité et de diversité, a démissionné mercredi après avoir été cité à comparaître devant un tribunal pour « abus de biens sociaux, blanchiment d’abus de biens sociaux et faux et usage de faux ».

Faouzi Lamdaoui, en novembre 2011. © AFP

Faouzi Lamdaoui, en novembre 2011. © AFP

Publié le 3 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

Les démissions se poursuivent dans l’entourage du président français François Hollande. Deux semaines après la démission de Kader Arif, ex-secrétaire d’État aux Anciens combattants soupçonné de favoritisme dans un dossier d’attribution de marchés publics, Faouzi Lamdaoui, son conseiller pour les questions d’égalité et de diversité, a démissionné à son tour mercredi 3 décembre après avoir été impliqué dans une affaire judiciaire.

"Il a démissionné pour se défendre suite à sa citation devant un tribunal correctionnel pour des faits remontant à 2007-2008", a précisé l’Élysée dans un communiqué publié mercredi. Ancien chef de cabinet de François Hollande lors de sa campagne présidentielle, Faouzi Lamdaoui était depuis mai 2012 conseiller du président pour les questions d’égalité et de diversité en France.

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Série d’affaires judiciaires

Le désormais ex-collaborateur du chef de l’État a été cité à comparaître devant un tribunal pour "abus de biens sociaux, blanchiment d’abus de biens sociaux et faux et usage de faux". Cette citation fait suite à une enquête ouverte en janvier 2013 sur une société de transport dont Faouzi Lamdaoui, présenté comme l’un de ses salariés, était en fait son gérant, selon les enquêteurs.

Depuis 2012, date de la prise de fonctions de François Hollande, la présidence socialiste a été marquée par une série d’affaires judiciaires retentissantes qui ont touché plusieurs membres de son équipe, conseillers ou ministres. Outre Kader Arif, le chef de l’État a dû ainsi se séparer successivement d’un ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, accusé d’avoir dissimulé un compte bancaire en Suisse, d’un très proche conseiller, Aquillino Morelle, soupçonné d’un conflit d’intérêt, et d’un secrétaire d’Etat, Thomas Thévenoud, qui ne payait pas ses impôts.

(Avec AFP)

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