Burkina : douze militaires tués dans une attaque dans le nord du pays

Douze militaires ont été tués dans une attaque à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, vendredi matin.

Un soldat burkinabè à Ouagadougou, le 18 janvier 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Un soldat burkinabè à Ouagadougou, le 18 janvier 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Publié le 16 décembre 2016 Lecture : 2 minutes.

D’après un communiqué de l’armée, l’attaque a eu lieu vendredi 16 décembre aux environs de 5 heures du matin. « Une quarantaine d’individus non encore identifiés, lourdement armés, ont attaqué le poste militaire de Nassoumbou, localité située à 45 km au Nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne », précise le texte qui ajoute que des renforts ont été envoyés sur place.

Selon une source sécuritaire qui a requis l’anonymat, jointe par Jeune Afrique, le bilan provisoire fait état de douze soldats burkinabè tués dans l’affrontement et de matériels incendiés. « Pour le moment, nous n’avons aucune idée sur l’identité des assaillants », a dit cette source.

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Le bilan de 12 soldats tués, qui appartenaient au groupement des forces anti-terroristes, a été confirmé quelques heures plus tard par Roch Marc Christian Kaboré. « Je condamne avec fermeté cette attaque ignoble qui illustre la cruauté de leurs auteurs et justifie le plus grand mépris que nous devons avoir à leurs égard ainsi que la détermination à toute épreuve avec laquelle nous devons les combattre », a réagi le chef de l’État. « Cette attaque démontre que la lutte contre le terrorisme sera sans répit et met aussi en exergue les nécessaires décisions qu’il nous faut prendre pour donner confiance et vitalité à notre armée. (…) En ces moments, j’ai une pensée particulière pour les familles des soldats tombés à Nassoumbou. »

Attaques récurrentes

Le nord du Burkina est en proie aux attaques récurrentes des terroristes. Début octobre, cinq militaires avaient péri à Intagom (près de la frontière malienne), là où, trois policiers avait été tués trois mois plutôt. Ces séries d’attaques contre les forces de sécurité et de défense ont fait une vingtaine de victimes depuis 2015.

À Djibo, la capitale du Soum, un couple australien, le Dr Kent Eliott et son épouse avaient été kidnappés en 2015. Mme Eliott a été libérée après une médiation nigérienne mais son époux reste toujours aux mains des ravisseurs.

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En janvier dernier, un attentat revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), contre le restaurant chic Le Cappuccino et l’hôtel Splendid avait fait 30 morts à Ouagadougou.

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