Vidéo – Bantu wax parie sur l’essor du surf en Afrique
Il y a huit ans, Yodit Eklund, jeune entrepreneuse d’origine éthiopienne, lançait Bantu Wax, une marque de prêt-à-porter et d’accessoires de surf. Aujourd’hui, la marque se vend aussi en Afrique, où le surf se fait, doucement, une place.
L’Afrique a plus de 25 000 kilomètres de côtes. Une aubaine pour les surfeurs, et pour Yodit Eklund. Après avoir étudié aux États Unis, cette créatrice d’origine éthiopienne revient en Afrique et lance une marque de vêtements de surf et de plage, Bantu Wax − littéralement, « accès » ou « porte » en wolof −.
Des imprimés conçus par des artistes africains à la production, fabriquée partout sur le continent, Bantu wax se veut très made in Africa. Et familial : Yodit Eklund a lancé sa marque avec son frère. Aux États-Unis, d’abord, puis en Afrique.
C’est aujourd’hui la clientèle africaine qu’elle dit viser avant tout, qu’elle soit fan de wax ou de surf. « Je veux séduire la jeunesse africaine, qui peut s’identifier à la marque », expliquait à Jeune Afrique l’an dernier Yodit Eklund.
Pour ce faire, la marque de vêtements et accessoires de surf a ouvert plusieurs boutiques au Sénégal, au Maroc, en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire.
Elle est aussi très présente sur les réseaux sociaux, où elle se forge une image dans l’ère du temps en même temps qu’elle économise en campagne publicitaire. Et pour cause, 99% des contenus mis en lige par Bantu Wax proviennent de ses « fans ».
Ce reportage est extrait de l’émission Réussite, un magazine mensuel économique co-produit par le groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.
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