Nigeria : plus de 1 800 civils arrachés aux griffes de Boko Haram, selon l’armée

L’armée nigériane a libéré 1 880 civils qui se trouvaient aux mains de Boko Haram et capturé plus de 500 combattants au cours de la semaine écoulée dans la forêt de Sambisa, bastion du groupe islamiste dans le nord-est du pays, a déclaré mercredi un haut responsable militaire.

Une jeune femme, captive de Boko haram durant un an, au camp de réfugiés de Yola, dans le nord-est du Nigeria, le 20 mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Une jeune femme, captive de Boko haram durant un an, au camp de réfugiés de Yola, dans le nord-est du Nigeria, le 20 mai 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Publié le 21 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

« Lors de nos opérations sur la période du 14 au 21 décembre 2016, un total de 1 880 civils ont été sauvés dans les enclaves de Boko Haram », a déclaré le général Leo Irabor dans un communiqué publié après une conférence de presse dans la capitale du Borno, Maiduguri, mercredi 21 décembre.

Le responsable a ajouté que les opérations dans la forêt de Sambisa, grande de quelque 1 300 km2, située dans l’État du Borno, se poursuivaient dans le cadre de la campagne lancée l’an dernier pour extirper les islamistes de la zone.

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Des centaines d’insurgés capturés

« De même, entre les 14 et 21 décembre, un total de 564 terroristes de Boko Haram ont été arrêtés et 19 autres se sont rendus à nos soldats. Sept suspects d’enlèvement et 37 étrangers ont également été arrêtés », a-t-il dit.

Toujours selon le responsable militaire, plusieurs hommes de Boko Haram ont été tués et une cache d’armes et de munitions a également été découverte.

L’année dernière, Muhammadu Buhari avait déclaré que son pays avait « techniquement » gagné la guerre contre Boko Haram. De fait, l’armée nigériane et ses alliés régionaux ont repris de larges pans de territoires aux islamistes dans le nord-est du pays. Mais ceux-ci poursuivent des attaques ciblées et des attentats, parfois commis par des femmes.

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