Burkina Faso : un certain malaise chez les amis de Blaise
Que vont devenir les anciens cadres du parti de Blaise Compaoré après la chute de leur mentor ? Les nouvelles forces politiques au pouvoir hésitent entre deux démarches.
![Alain Yoda était ministre depuis 1997. © AHMED OUOBA / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/27/025112014154934000000JA2811p011.jpg)
Alain Yoda était ministre depuis 1997. © AHMED OUOBA / AFP
Parmi les nombreux points d’interrogation qui subsistent autour du régime de transition figure la place à accorder aux cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti de Blaise Compaoré) et à leurs alliés de l’ancienne mouvance présidentielle.
Alors que le lieutenant-colonel Zida et les militaires, invoquant une démarche "inclusive", se disaient plutôt favorables à leur intégration dans certaines instances de la transition, les leaders de l’ancienne opposition recommandent une participation a minima, et la plupart des organisations de la société civile ne veulent simplement pas en entendre parler.
>> Lire aussi : Au Burkina, les civils au garde-à-vous ?
Quoi qu’il en soit, les personnalités qui pourraient être appelées à jouer un rôle ne seront sûrement pas les principaux ténors de l’ancien camp présidentiel, tels Assimi Kouanda ou Alain Yoda, mais plutôt des responsables qui avaient fait profil bas lorsque Blaise Compaoré avait annoncé son intention de modifier la Constitution en vue de se maintenir au pouvoir. De son côté, le premier secrétaire exécutif du CDP a reconnu que le parti avait commis "une erreur d’appréciation" en soutenant cette tentative.
>> Lire aussi : les raisons du malaise au sein du CDP
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