Algérie : du changement à la tête de quatre entreprises publiques

Des départs à la retraite dans plusieurs groupes industriels publics algériens ont provoqué un jeu de chaises musicales. Le gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika a procédé à des nominations censées accélérer les réformes industrielles.

Vue du port d’Alger, où 701 kilogrammes de cocaïne ont été saisis en mai dernier. © USARAF/CC/Flickr

Vue du port d’Alger, où 701 kilogrammes de cocaïne ont été saisis en mai dernier. © USARAF/CC/Flickr

ProfilAuteur_NadiaLamlili

Publié le 28 décembre 2016 Lecture : 2 minutes.

Le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a procédé à de nouvelles nominations à la tête de quatre groupes industriels publics. Sont concernés, les groupes Algeria chemical specialities (ACS), la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), le groupe textile (GETEX) et le groupe Elec El-Djazair.

Les responsables concernés par ce mouvement

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Selon un communiqué du ministère, Djamal Mana, actuellement PDG du groupe Divindus, est appelé à assurer la présidence du Conseil d’administration du groupe ACS en remplacement d’Adel Derder. 

Hamadat El-Yazid, patron du groupe Getex, admis à la retraite, est remplacé par Malek Salah qui quitte le groupe SNVI. Et à sa place, le ministre de l’Industrie a nommé « à titre intérimaire » Nour-Eddine Oudjit, qui occupe actuellement le poste de président du conseil d’administration d’une des filiales de la SNVI.

« Le groupe Elec El-Djazaïr est également concerné par ce mouvement avec la nomination de Kinane-Daouadji Djillali en tant que DG par intérim […] il succède à Brahim Trabelsi, admis à la retraite », poursuit le communiqué. 

Nouvelles ambitions industrielles

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« Ces changements interviennent dans le cadre du suivi régulier de l’activité des groupes publics industriels et suite aux évaluations des performances des dirigeants », souligne la même source, sans donner de détails sur les résultats de ces évaluations.

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En février 2015, au gré d’une réforme de ses participations publiques, l’État algérien avait créée sept nouveaux groupes industriels, dont il est le seul actionnaire, afin de dynamiser son tissu productif et d’atténuer le poids des hydrocarbures dans sa balance commerciale (plus de 93% des importations ).

En même temps, il a exigé des donneurs d’ordre nationaux (Sonegaz, Sonatroach, etc.) qu’ils orientent leurs commandes vers les groupes industriels algériens afin de créer un marché industriel national.

Grands chantiers d’infrastructures

Décentralisation, rajeunissement et investissements… Face à la chute des cours de pétrole, le pays de Abdelaziz Bouteflika veut dénicher de nouveaux viviers de croissance et rattraper son retard dans l’industrialisation du pays.

Ces derniers mois, les officiels algériens ont mis en avant les chantiers d’infrastructures et d’habitat en cours dans le pays, enchaînant les inaugurations à Alger comme dans d’autres villes du pays.

Le président, Abdelaziz Bouteflika,donne le la depuis septembre en veillant à inaugurer, lui-même, certains projets-phares comme l’opéra d’Alger, la nouvelle ligne ferroviaire à l’ouest de la capitale ainsi que la nouvelle ville de Sidi Abdellah. 

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