Tunisie : Ennahdha protège ses arrières

Alors qu’un second tour de la présidentielle doit encore être organisé en décembre, les négociations ont déjà commencé entre Nidaa Tounès et Ennahdha pour la formation d’un gouvernement.

Ali Larayedh, ancien Premier ministre tunisien. © Fethi Belaid/AFP

Ali Larayedh, ancien Premier ministre tunisien. © Fethi Belaid/AFP

Publié le 25 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Que Béji Caïd Essebsi, son fondateur, remporte ou non l’élection présidentielle, Nidaa Tounes redoute fort de ne pas disposer d’une majorité nette au Parlement. Selon des sources proches de son bureau politique, les négociations engagées avec Ennahdha pour tenter de s’y assurer une relative tranquillité progressent. Il est même question que certains portefeuilles ministériels soient attribués aux islamistes.

Mais ces derniers posent un préalable : que ceux de leurs dirigeants qui, entre 2011 et 2014, ont participé à la troïka gouvernementale ne soient pas poursuivis pour des faits relatifs à cette période. Il s’agirait surtout de protéger Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, qui pourrait avoir à répondre des violences commises par les forces de l’ordre en 2012.

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