Tunisie : Ennahdha protège ses arrières
Alors qu’un second tour de la présidentielle doit encore être organisé en décembre, les négociations ont déjà commencé entre Nidaa Tounès et Ennahdha pour la formation d’un gouvernement.
![Ali Larayedh, ancien Premier ministre tunisien. © Fethi Belaid/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/25/025112014170902000000alilarayok.jpg)
Ali Larayedh, ancien Premier ministre tunisien. © Fethi Belaid/AFP
Que Béji Caïd Essebsi, son fondateur, remporte ou non l’élection présidentielle, Nidaa Tounes redoute fort de ne pas disposer d’une majorité nette au Parlement. Selon des sources proches de son bureau politique, les négociations engagées avec Ennahdha pour tenter de s’y assurer une relative tranquillité progressent. Il est même question que certains portefeuilles ministériels soient attribués aux islamistes.
Mais ces derniers posent un préalable : que ceux de leurs dirigeants qui, entre 2011 et 2014, ont participé à la troïka gouvernementale ne soient pas poursuivis pour des faits relatifs à cette période. Il s’agirait surtout de protéger Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, qui pourrait avoir à répondre des violences commises par les forces de l’ordre en 2012.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »