Algérie : Chakib Khelil dans le collimateur égyptien

La justice égyptienne a lancé une commission rogatoire liée à une affaire de blanchiment d’argent présumé qui concerne Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, et son épouse.

Chakib Khelil, ancien ministre de l’Énergie, en 2009. © Fayez Nureldine/AFP

Chakib Khelil, ancien ministre de l’Énergie, en 2009. © Fayez Nureldine/AFP

Publié le 28 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Après l’Italie et l’Algérie, qui ont ouvert des enquêtes pour corruption présumée dans le cadre du scandale Sonatrach, c’est au tour de l’Égypte de s’intéresser de très près à Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, et à Najat Arafat, son épouse. Des magistrats cairotes ont ainsi sollicité leurs homologues dans le cadre d’une commission rogatoire liée à une affaire de blanchiment d’argent présumé.

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Aujourd’hui réfugié aux États-Unis, l’ancien ministre est soupçonné d’avoir procédé à un virement de 2 millions de dollars au profit d’une actrice d’origine algérienne, via une société offshore. Ces fonds ont ensuite été investis dans plusieurs projets immobiliers, au Caire. "Bien qu’il ne soit plus au gouvernement, Khelil dispose encore de solides appuis, commente un avocat du barreau d’Alger. Il y a donc très peu de chances que la requête égyptienne aboutisse à court terme."

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