Tunisie : démantèlement de deux cellules terroristes, à Sousse et à la Manouba

Une cellule terroriste à Sousse et une autre à la Manouba ont été démantelées cette semaine par des membres de la Garde nationale, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Des membres de la Garde nationale sécurisent une zone dangereuse dans la banlieue de Tunis, en octobre 2014. © Aimen Zine/AP/SIPA

Des membres de la Garde nationale sécurisent une zone dangereuse dans la banlieue de Tunis, en octobre 2014. © Aimen Zine/AP/SIPA

Publié le 30 décembre 2016 Lecture : 2 minutes.

Une cellule terroriste formée de neuf personnes, classée dangereuse et en lien avec l’organisation terroriste Ansar al Charia, a été démantelée par l’unité d’investigation et de recherche de la Garde nationale à la Manouba, au nord du pays. Les membres de cette cellule sont âgés entre 28 et 34 ans, précise un communiqué publié le 30 décembre par le ministère de l’Intérieur.

Saisie d’un disque dur

la suite après cette publicité

Selon ce même communiqué, un disque dur contenant des séquences vidéos montrant des entraînements de combat dans une montagne ainsi que des photos de terroristes tunisiens en lien avec des groupes terroristes a été saisi.

Le ministère indique également avoir trouvé des photos d’une « réunion secrète » entre les membres de la cellule et les terroristes Kamel Zarrouk et Slim el Kontri (hauts placés au sein d’Ansar al-Charia), et des discours faisant l’apologie du terrorisme.

Après consultation du ministère public, l’unité d’investigation et de recherche de la Garde nationale à la Manouba a ordonné de placer en garde à vue tous les membres de la cellule, d’ouvrir une information judiciaire pour appartenance à un groupe terroriste et de poursuivre les investigations, a relayé l’agence TAP.

Utilisation de l’application Telegram

la suite après cette publicité

Il s’agit là de la deuxième cellule terroriste démantelée dans le pays cette semaine, d’après les autorités tunisiennes. Le 28 décembre, une autre, liée à Al-Qaïda et opérant dans la région de Sousse, aurait subi le même sort.

Le ministère de l’Intérieur précise que le groupe, formé d’une dizaines de personnes entre 25 et 45 ans (dont deux femmes), utilisait l’application Telegram pour « communiquer au niveau national et vers l’étranger ». Ils auraient également projeté des « opérations terroristes », sans que les autorités ne donnent d’avantage de précisions sur ce point.

la suite après cette publicité

Cette cellule serait liée aux milices d’Okba Ibn Nafaa – un groupe terroriste affiliée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) -, actifs dans les régions montagneuses du Centre-Ouest.

Lors du dernier bilan chiffré des activités des unités sécuritaires tunisiennes entre janvier et octobre 2016, le ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub s’est félicité en conférence de presse d’une baisse du nombre d’attaques terroristes comparé à 2015. 160 cellules terroristes avaient été démantelées jusque-là, contre 90 l’année précédente.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Sur les lieux du drame, avenue Mohammed-V, à Tunis, le 24 novembre. © ONS ABID

Terrorisme : pourquoi la Tunisie ?

Contenus partenaires