États-Unis : reprise du procès de Dylann Roof, le tueur de Charleston

La deuxième phase du procès de Dylann Roof doit débuter mercredi 04 janvier. Déclaré coupable mi-décembre, le jeune homme encourt la peine de mort pour le meurtre en juin 2015 de neuf Africains-Américains dans une église à Charleston (sud-est).

Paroissien en prière après le massacre raciste perpétré le 16 juin dans une église de Charleston, en Caroline du Nord. © STEPHEN B. MORTON/AP/SIPA

Paroissien en prière après le massacre raciste perpétré le 16 juin dans une église de Charleston, en Caroline du Nord. © STEPHEN B. MORTON/AP/SIPA

Publié le 3 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Dylann Roof, arrêté il y a dix-huit mois, a été reconnu apte à comparaître à son procès ce lundi 2 janvier, et capable de se représenter lui-même sans l’aide d’avocats. Le jeune suprématiste blanc en avait exprimé le souhait la semaine dernière, indiquant au juge fédéral qu’il ne citerait pas de témoins ni n’apporterait d’élément sur son état de santé.

Cette fois, il s’agit de déterminer de la sentence du jeune homme, âgé aujourd’hui de 22 ans.

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33 charges retenues 

Durant la phase initiale du procès, la défense, qui n’avait pas nié sa responsabilité, avait tenté de souligner son instabilité, afin de faire admettre que le jeune homme n’était pas entièrement responsable de ses actes.

En vain, puisqu’il n’aura fallu au jury que deux heures de délibération pour reconnaître Dylann Roof coupable des 33 charges fédérales retenues contre lui − meurtre, tentative de meurtre, crime haineux provoquant la mort, entrave à l’exercice de la religion, entre autres −.

Dans son journal de 22 pages, écrit à la main et lu devant la Cour lors des audiences précédentes, le jeune homme avait écrit : « Je veux dire que je suis opposé à la psychologie ». Ajoutant dans cet extrait cité par le New York Times : « C’est une invention des juifs, et [la psychologie] ne fait rien sinon inventer des maladies et dire aux gens qu’ils ont des problèmes quand ils n’en n’ont pas. »

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Au lendemain de sa condamnation le 16 décembre, il avait informé le juge fédéral qu’il ne ferait pas appel à des experts médicaux ni n’apporterait d’éléments sur sa santé mentale.

La peine de mort

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La Cour doit statuer à présent sur sa sentence, les audiences devant reprendre mercredi 04 janvier. Le suprématiste blanc qui avait minutieusement préparé la fusillade du 17 juin 2015 dans une église évangéliste de Charleston, en Caroline du Sud, risque la peine de mort.

Dans cette fusillade, neuf Africains-Américains réunis pour une séance de prière ont perdu la vie.

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