Bien mal acquis : le procès de Teodorín Obiang est reporté au 19 juin

Le procès du fils du président de Guinée équatoriale, soupçonné de s’être frauduleusement bâti un patrimoine considérable en France, a été reporté au 19 juin 2017, a-t-on appris mercredi via l’AFP.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, à Malabo en 2013. © Jérôme Leroy/AFP

Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, à Malabo en 2013. © Jérôme Leroy/AFP

Publié le 4 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Le tribunal correctionnel de Paris a accepté mercredi 4 janvier de reporter au 19 juin le procès de Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, a-t-on appris par l’AFP.

Absent lundi 2 janvier, premier jour du procès, le fils du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, promu vice-président fin juin, conteste les infractions qui lui sont reprochées.

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Ses avocats avaient demandé le renvoi du procès à l’ouverture des débats, estimant que les délais pour préparer « effectivement » sa défense – huit semaines – étaient trop courts. Une demande qualifiée de manoeuvre dilatoire par le parquet financier et l’ONG Transparency International, l’un des plaignants.

Poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption, Teodorín Obiang encourt jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende qui pourrait atteindre quelque 50 millions d’euros.

Procédure internationale en cours

La présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, s’interrogeait sur les conséquences d’une procédure encore en cours devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye (Pays-Bas).

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Saisie par la Guinée équatoriale, qui conteste les poursuites françaises contre Teodorín Obiang, la CIJ a rendu le 7 décembre une première ordonnance à l’issue de laquelle la France doit assurer, pour l’instant, l’inviolabilité de l’hôtel particulier situé avenue Foch et revendiqué comme une ambassade par Malabo.

L’ordonnance de la CIJ interdit notamment à la France toute nouvelle perquisition, dans l’attente d’une décision sur le fond du dossier, à savoir si le vice-président équato-guinéen bénéficie ou nom d’une immunité diplomatique. Cela annulerait les poursuites engagées contre lui en France.

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