Jeanette Epps, première astronaute noire à faire partie de l’équipage de la station spatiale internationale
L’Africaine-Américaine, âgée de 46 ans, n’est pas la première femme noire astronaute. En revanche, elle est la première astronaute noire à faire partie de l’équipage de la station spatiale internationale.
Jeanette Epps rejoindra la station spatiale internationale (ISS) en 2018, en qualité d’ingénieure de vol, a précisé la NASA dans un communiqué diffusé le mercredi 4 janvier.
D’autres astronautes noirs – seize au total, dont cinq femmes, sur 321 sélectionnés par la Nasa – ont déjà participé par le passé à des missions dans les navettes spatiales. Parmi eux, figure Charles Bolden, devenu le patron de l’agence spatiale américaine sous Barack Obama. Mais aucun d’entre eux n’a fait partie d’un équipage de l’ISS.
Sept ans d’entraînement
Sélectionnée en juillet 2009 par la NASA, avec treize autre candidats pour rejoindre la classe d’astronautes de l’agence spatiale américaine, Jeanette Epps s’entraîne depuis sept ans. Elle s’est aussi rendue plusieurs semaines à Moscou pour y apprendre le russe, afin de pouvoir communiquer avec ses collègues de l’agence spatiale russe qui feront partie des six membres d’équipage au sein de la station spatiale américaine.
Culmination of a great week of training in Star City. pic.twitter.com/gUU1y319fM
— Jeanette J. Epps, PhD (@Astro_Jeanette) December 10, 2016
Une ancienne de la CIA
Originaire de Syracuse, dans l’État de New York, Jeanette Epps détient une licence en physique du Collège LeMoyne (Syracuse), et un doctorat en ingénierie aérospatiale de l’Université du Maryland, située en banlieue de Washington.
Ses études terminées, Jeanette Epps travaille d’abord pour la compagnie Ford, en tant qu’ingénieure automobile, où elle obtient plusieurs brevets pour ses recherches.
Deux ans plus tard, en 2002, elle rejoint la Central Intelligence Agency (CIA), l’agence américaine de renseignement où elle exerce pendant plus de sept ans en tant qu’agent technique de renseignement.
À cette époque, elle se rend quatre mois en Irak (de novembre 2003 à février 2004) dans le cadre de la mission d’un groupe de recherche sur les armes de destruction massives dans le pays.
Devenir astronaute, un vieux rêve
« Beaucoup de gens rêvent de devenir astronaute, la plupart, néanmoins, ne poursuivent pas ce rêve », a-t-elle déclaré au média local, syracuse.com, en 2009, au moment de sa sélection. « Ma vie a été orientée vers cette direction, avec l’espoir de devenir un candidat valable. Cependant, je n’ai pris conscience qu’au printemps 2008, grâce aux encouragement d’un proche, du fait que je pourrais être un candidat valable et que je devrais candidater », a-t-elle expliqué.
Cette envie lui aurait été inspirée par son grand frère qui, impressionné par ses notes, lui aurait suggéré de devenir ingénieur aérospatiale ou astronaute. Lorsque la NASA choisit Sally Ride – la première femme américaine à se rendre dans l’espace en 1983 – aux côtés de six autres femmes pour devenir astronautes, Jeanette Epps décide de poursuivre des études d’ingénierie spatiale, poursuit syracuse.com.
Jeanette Epps s’élancera à bord d’un vaisseau Soyouz depuis le Kazakhstan, aux côtés notamment de son compatriote, Andrew Feustel, pour une mission de six mois.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- À peine de retour à Yaoundé, Chantal Biya s’occupe de ses affaires immobilières
- États-Unis : Donald Trump remporte l’élection présidentielle par KO