Laïcité : pas d’exemption de piscine mixte pour les écolières musulmanes, selon un arrêt de la CEDH

Les parents musulmans ne peuvent, au nom de leur religion, prétendre que leurs filles soient exemptées de cours de natation mixtes à l’école, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

Des parents musulmans ne peuvent, au nom de leur religion, décider de l’exemption de cours de natation mixtes à l’école pour leurs enfants, a jugé le CEDH le 10 janvier 2017. © adrit1/Pixabay

Des parents musulmans ne peuvent, au nom de leur religion, décider de l’exemption de cours de natation mixtes à l’école pour leurs enfants, a jugé le CEDH le 10 janvier 2017. © adrit1/Pixabay

Publié le 10 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Elle donne ainsi tort à la famille turco-suisse résidant à Bâle, en Suisse, qui l’avait saisie en avril 2012.

L’intérêt des enfants avant la volonté des parents

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« Les requérants, fervents pratiquants de la religion musulmane, refusèrent d’envoyer leurs filles aux cours de natation au motif que leur croyance leur interdisait de laisser leurs enfants participer à des cours de natation mixtes », précise l’arrêt rendu le 10 janvier 2017.

La fermeté des pouvoirs publics pour contraindre les filles à participer aux cours de natation est, certes, une « ingérence dans la liberté de religion » des familles concernées, mais cette ingérence est justifiée au nom de « l’intérêt des enfants à une scolarisation complète », ce qui « prime » sur la volonté des parents, a tranché la CEDH.

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