Tunisie : à peine ouvert, le procès du meurtre de Mohamed Brahmi est déjà reporté

Le procès de l’assassinat de l’opposant politique tunisien Mohamed Brahmi a été reporté au 23 mai, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Mohamed Brahmi, assassiné devant son domicile le 25 juillet 2013. © M.Rais/Wikimedia Commons

Mohamed Brahmi, assassiné devant son domicile le 25 juillet 2013. © M.Rais/Wikimedia Commons

Publié le 11 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Le procès de six personnes accusées d’implication dans l’assassinat de Mohamed Brahmi s’était ouvert mardi devant le tribunal de première instance de Tunis.

Un seul accusé présent

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Selon le quotidien La Presse, un seul accusé était présent lors de cette première audience devant la chambre du tribunal spécialisée dans les affaires de terrorisme. Le procès a ainsi rapidement été reporté, et une nouvelle date d’audience a été fixée au 23 mai, a indiqué à l’AFP le porte-parole du parquet, Sofiène Sliti.

D’après La Presse, les avocats de la partie civile ont dénoncé une enquête tronquée, et jugé que les vrais commanditaires de cet « assassinat politique » étaient absents du box des accusés.

Un sit-in a été observé devant le tribunal par des militants du Front populaire, l’ancienne formation de Belaïd et Brahmi, afin de réclamer que « toute la vérité » soit faite.

Énième report

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Vingt-quatre Tunisiens sont également poursuivis pour leur implication présumée dans le meurtre d’un autre opposant de gauche, Chokri Belaïd. Ce procès va de report en report depuis son ouverture il y a un an et demi. Il a de nouveau été ajourné le 28 décembre, et la date de la prochaine audience n’est pas encore connue.

Mohamed Brahmi, 58 ans, a été tué par balles le 25 juillet 2013 devant son domicile près de Tunis. Cet assassinat, survenu quelques mois après celui  de Chokri Belaïd, avait profondément choqué l’opinion publique tunisienne et provoqué une grave crise politique. Les deux meurtres ont été revendiqués par des jihadistes ralliés au groupe extrémiste État islamique (EI).

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