CAN 2017 : le Cameroun veut y croire malgré tout

Privé de nombreux joueurs, le Cameroun aborde la CAN dans un climat particulier. Le milieu de terrain des Lions Indomptables Georges Mandjeck (FC Metz), parvient toutefois à relativiser, avant le coup d’envoi de la compétition.

Georges Mandjeck s’arrache du marquage des Italiens lors d’un match amical du Cameroun en 2010. © LIONEL CIRONNEAU/AP/SIPA

Georges Mandjeck s’arrache du marquage des Italiens lors d’un match amical du Cameroun en 2010. © LIONEL CIRONNEAU/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 12 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

D’habitude, le Cameroun fait parler de lui pour des affaires de primes non réglées et des discussions entre joueurs et dirigeants qui s’éternisent tard dans la nuit. Cette fois-ci, les Lions ont trouvé autre chose : depuis la fin du mois de décembre et jusqu’à la publication de la liste définitive des vingt-trois, Hugo Broos, le sélectionneur belge, a passé une partie de son temps à subir les défections de plusieurs internationaux (Onana, Ndy Assembé, Matip, Nyom, Amadou, Poundjé, Choupo-Moting…), ayant choisi de rester dans leur club, parfois sous la pression de leur employeur.

« C’est certainement très contraignant pour un sélectionneur de voir ses joueurs renoncer à une compétition majeure comme la Coupe d’Afrique pour diverses raisons. Cela met dans l’embarras et facilite les choix, alors que le but c’est que les choix soient difficiles à faire… Mais en même temps, cela donne une chance aux autres de se faire connaître, et c’est peut-être un mal pour un bien », résume Georges Mandjeck (28 ans).

la suite après cette publicité

« Des échecs gravés dans nos mémoires »

Avant d’affronter le Burkina Faso en ouverture de la CAN (14 janvier), le milieu de terrain du FC Metz tente malgré tout de positiver. « Notre premier adversaire dispose d’un très bon collectif, avec des joueurs qui évoluent ensemble depuis longtemps. Notre groupe est de toute manière difficile, avec le Gabon, le pays organisateur, qui a de bonnes individualités et qui sera poussé par son public. On connaît cette équipe pour avoir joué contre elle il y a quelques mois en amical (2-1 en septembre 2016), mais beaucoup moins la Guinée-Bissau… Ce sera difficile de sortir de cette poule, mais on veut aller le plus loin possible. Ce que nous voulons, c’est d’abord faire mieux qu’il y a deux ans en Guinée équatoriale [élimination au premier tour, NDLR]. »

Nous avons la qualité nécessaire pour redorer le blason des Lions

Même si Georges Mandjeck fait de la Côte d’Ivoire et de l’Algérie les deux principaux favoris de cette CAN, il croit aussi aux chances de son pays. « Notre bilan de 2016 est plutôt positif avec la qualification pour cette CAN, et le nul en Algérie (1-1) en éliminatoires de la Coupe du monde 2018. » Mais il reste malgré tout marqué par les échecs successifs des Lions lors des deux dernières Coupes du monde (2010, 2014) et lors de la CAN 2015. « Ce sont des échecs qui restent gravés dans nos mémoires. Depuis quelques mois, le nouveau sélectionneur met en place un effectif avec de nouveaux joueurs, avec beaucoup de jeunes. Je pense que nous avons la qualité nécessaire pour redorer le blason des Lions. » Lequel a beaucoup pâli ces dernières années. Et pas seulement pour des raisons sportives…

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

CAN 2017 : le calendrier des matchs

Contenus partenaires