Sahel : l’armée française déclare avoir tué ou capturé près de 150 terroristes en 2016

Au cours de l’année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d’après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.

Pilotes de Mirage 2000 au camp Kosseï, poste de commandement de la force Barkhane (photo d’illustration). © Richard Nicolas-Nelson/AP/SIPA

Pilotes de Mirage 2000 au camp Kosseï, poste de commandement de la force Barkhane (photo d’illustration). © Richard Nicolas-Nelson/AP/SIPA

Publié le 12 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

D’ordinaire, l’armée française communique peu sur le nombre de combattants « neutralisés ». C’est donc de manière assez inhabituelle qu’elle a dressé ce jeudi le bilan de son action en 2016 dans la région du Sahel.

« La force Barkhane a mis hors de combat ou remis aux autorités locales près de 150 terroristes et saisi plus de six tonnes de munitions, explosifs et produits divers », a déclaré le colonel Patrik Steiger lors du point de presse hebdomadaire de la Défense.

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Le dispositif Barkhane a également permis à 25 000 personnes de bénéficier de soins médicaux gratuits, a-t-il précisé. L’armée française apporte aussi une assistance vétérinaire gratuite aux éleveurs.

Des centaines de jihadistes tués au Mali

Au total, elle a effectué 125 opérations en 2016 sur les cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso), dans lesquels elle opère seule ou en partenariat avec des forces locales, a ajouté le porte-parole. Des chiffres sensiblement inférieures à ceux de 2015, lorsque l’armée avait comptabilisé environ 150 opérations qui avaient permis de détruire 16 tonnes de munitions.

Depuis le début de l’opération Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé Barkhane dans l’ensemble du Sahel, les sources militaires estiment à plusieurs centaines le nombre de jihadistes tués dans le nord du Mali.

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L’armée française, appuyée notamment par les soldats tchadiens, a mis en déroute en 2013 les islamistes armés qui avaient conquis une grande partie du nord du Mali. Mais les forces maliennes, onusiennes (Minusma) et françaises y restent régulièrement la cible d’attaques meurtrières. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues à d’autres régions du pays.

16 morts parmi les soldats français

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Quatre soldats français ont été tués au Mali en 2016, auxquels s’ajoutent 12 autres décès depuis le début de l’intervention Serval. Une humanitaire française, Sophie Pétronin, a aussi été enlevée le 24 décembre à Gao (dans le nord du pays), où Barkhane concentre le gros de ses troupes au Mali.

Les questions de défense et de sécurité seront au centre du sommet Afrique – France qui se tient vendredi et samedi à Bamako, en présence d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement.

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