CAN 2017 – Khazri : « La Tunisie peut rivaliser avec l’Algérie et le Sénégal »

La Tunisie a hérité, avec le Sénégal, l’Algérie et le Zimbabwe, d’un groupe particulièrement relevé. Wahbi Khazri, le milieu de terrain des Aigles de Carthage et de Sunderland (Angleterre), estime que sa sélection peut déjouer certains pronostics.

Wahbi Khazri félicité par ses coéquipiers pour un but face à la Colombie en match amical, le 5 mars 2014. © Manu Fernandez/AP/SIPA

Wahbi Khazri félicité par ses coéquipiers pour un but face à la Colombie en match amical, le 5 mars 2014. © Manu Fernandez/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 14 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique : Un certain nombre d’observateurs estiment que la Tunisie est un peu l’outsider de ce groupe…

Wahbi Khazri : C’est à mon avis une erreur. La Tunisie est un pays de football et surtout, ses résultats actuels en sont la preuve. Nous avons réussi à nous qualifier pour la CAN sans perdre un match. Et nous avons remporté nos premiers matches qualificatifs pour la Coupe du monde 2018. Au classement Fifa, la Tunisie est deuxième derrière la Côte d’Ivoire. Je pense donc que nous avons tout à fait les moyens de rivaliser avec l’Algérie et le Sénégal. Je vous rappelle que lors des qualifications pour la CAN 2015, nous avons pris quatre points sur six face aux Sénégalais (1-0, 0-0). Et contre l’Algérie, nous restons sur un nul en amical en 2015 (1-1) et un succès lors de la CAN 2013 (1-0).

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Quelle est la force principale de la Tunisie ?

Il y a plusieurs choses. D’abord, le championnat tunisien est l’un des meilleurs d’Afrique. C’est pour cela qu’en sélection, il y a un nombre important de locaux. Ensuite, il y a des expatriés ou des binationaux qui évoluent dans de bons clubs européens, et cette osmose fonctionne très bien. Mais une de nos principales forces, c’est notre jeu collectif. Chacun se bat l’un pour l’autre. Même quand nous ne faisons pas un très bon match, comme face à la Libye en novembre dernier (1-0), on parvient à s’en sortir, grâce à notre solidarité.

L’élimination en quart de finale de la CAN 2015, sur un penalty imaginaire face à la Guinée équatoriale (1-2), nous l’avons toujours en travers de la gorge…

Mais la Tunisie a d’autres arguments, techniques notamment…

Bien sûr. Offensivement, il a de la qualité. De nouveaux joueurs sont arrivés. Je pense notamment à Naïm Sliti (Lille), qui a apporté une touche technique. Mais dans ce domaine, la Tunisie a toujours eu des qualités. Nous marquons quand même pas mal de buts. Et tactiquement, on peut se baser sur une bonne assise défensive. Regardez nos statistiques : nous encaissons très peu de buts. Nous restons sur une série d’invincibilité assez intéressante [neuf matches, hors CHAN, NDLR]. Il y a une certaine stabilité dans l’effectif. On travaille bien, et les derniers résultats ont apporté de la confiance.

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Que savez-vous de vos trois adversaires du premier tour ?

On connaît l’Algérie, qui a un gros potentiel offensif, tout comme le Sénégal. Les deux équipes font partie des meilleures d’Afrique, mais nous avons les moyens rivaliser avec elles. Nous les respectons, mais nous n’avons pas peur. Quant au Zimbabwe, même si cette équipe est moins connue, il faudra s’en méfier. Les joueurs se connaissent bien, et les équipes anglophones sont en général très solides. Cela me rappelle un peu la Zambie, championne d’Afrique en 2012. Nous sommes très motivés. L’élimination en quart de finale de la CAN 2015, sur un penalty imaginaire face à la Guinée équatoriale (1-2), nous l’avons toujours en travers de la gorge…

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