CAN 2017 – Franck Kessié : « La Côte d’Ivoire est favorite, comme d’autres »

À seulement 20 ans, Franck Kessié est devenu un des joueurs les plus importants du collectif ivoirien. Le milieu de terrain de l’Atalanta Bergame ne verse pas dans la fausse modestie : les Éléphants font partie des favoris, un statut qu’ils assument totalement.

Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Michel Dussuyer, lors de la CAN 2012 au Gabon, durant laquelle il entraînait la Guinée. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Michel Dussuyer, lors de la CAN 2012 au Gabon, durant laquelle il entraînait la Guinée. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 16 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

Avec quelques autres, tels Seri, N’Guessan, Pépe ou Kouassi Eboué, Franck Kessié appartient à cette nouvelle génération du football ivoirien qui s’est fait une place au milieu de quelques anciens, après les retraites internationales de Kolo et Yaya Touré, de Zokora ou de Tioté. Kessié, appelé la première fois en 2014 par Hervé Renard, n’est pas devenu champion d’Afrique en février 2015. Mais dans quelques jours au Gabon, il devra partager avec ses coéquipiers le poids d’une pression qui ne quitte plus la Côte d’Ivoire depuis plus de dix ans.

« Nous faisons partie des favoris, on ne va pas le cacher. D’abord parce que nous sommes le tenant du titre, mais aussi en raison de la qualité de notre effectif. Mais des favoris, il y en a d’autres », explique-t-il non sans humilité.

Avec le coach Dussuyer, nous sommes invaincus

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« La Côte d’Ivoire est attendue partout »

La Côte d’Ivoire a hérité, avec le Maroc, la RD Congo et le Togo, d’un groupe particulièrement relevé, ce qui n’effraie pas Kessié. « À ce niveau, on ne retrouve que des bonnes équipes… Nous avons affronté le Maroc en novembre dernier à Marrakech en qualifications pour la Coupe du monde (0-0), et malgré la qualité offensive des Marocains, nous avons concédé peu d’occasions. La RD Congo a obtenu ces derniers mois de bons résultats et c’est un outsider. Quant au Togo, il peut créer la surprise. De toute manière, rien ne sera facile pour nous, car la Côte d’Ivoire est très attendue. Nous sommes une des équipes à battre. Nous l’avons vu lors des qualifications pour cette CAN, où ce fût très difficile face à des adversaires plus modestes », poursuit l’ancien joueur de Stalla Adjamé, en faisant référence aux rencontres face au Soudan (1-0, 1-1) et à la Sierra Leone (0-0, 1-1).

Les Éléphants seront privés de Gervinho au Gabon, et l’absence d’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football ivoirien n’est évidemment pas anecdotique aux yeux de Kessié. « C’est évidemment ennuyeux. On perd notre capitaine, dont on connaît l’importance. Mais il faudra passer outre et compenser ce handicap. Sans lui, nous avons obtenu ce match nul au Maroc, et quelques jours plus tard, la Côte d’Ivoire a réalisé le même score en France en amical. »

Match de référence

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Une performance que Kessié cite volontiers en exemple, au point d’en faire un des matches de référence de l’ère Michel Dussuyer, arrivé aux commandes en juillet 2015. « Avec le coach Dussuyer, nous sommes invaincus. Il met son projet en place. Mais pour moi, ce match nul face à une des meilleures équipes du monde est vraiment significatif. Si on arrive à rivaliser avec le vice-champion d’Europe, je pense que nous pouvons aller loin… »

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