Gambie : Adama Barrow présent au sommet Afrique-France à Bamako
Le futur président gambien a été invité au sommet Afrique-France qui se tient ce samedi à Bamako. Un nouveau signal fort envoyé à Yahya Jammeh, cinq jours avant la fin officielle de son mandat.
![Adama Barrow, à Bamako, le 14 janvier 2017. © Benjamin Roger pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/01/14/20170114_142951.jpg)
Adama Barrow, à Bamako, le 14 janvier 2017. © Benjamin Roger pour Jeune Afrique
Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle du 1er décembre en Gambie, est présent ce samedi 14 janvier à Bamako pour le 27e sommet Afrique-France.
Selon plusieurs sources dans différentes délégations, il a été invité à ce sommet de chefs d’État et de gouvernement en tant que « président élu ». Sa présence parmi ses futurs pairs africains est un nouveau signal fort envoyé à Yahya Jammeh, qui semble toujours s’accrocher au pouvoir alors que la date butoir du 19 janvier, qui marque la fin officielle de son mandat, approche.
Mini-sommet consacré à la situation en Gambie
Adama Barrow est arrivé à Bamako avec Muhammadu Buhari, dans la foulée de la nouvelle médiation que le président nigérian a mené vendredi 13 janvier en Gambie auprès de Jammeh au nom de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Les chefs d’État ouest-africains organiseront d’ailleurs un mini-sommet consacré à la situation en Gambie cet après-midi, après le déjeuner officiel auquel a participé Adama Barrow. « La présence de M. Barrow à ce sommet était souhaitée par plusieurs dirigeants africains mais aussi par le Mali et la France », explique une source élyséenne.
La pression internationale sur Yahya Jammeh ne cesse d’augmenter alors qu’approche la fin officielle de son mandat. Vendredi 13 janvier, jour de la médiation de la Cedeao à Banjul, le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine (UA) a publié un communiqué cinglant stipulant que l’organisation panafricaine ne reconnaîtrait plus Jammeh comme le président légitime de la Gambie à partir du 19 janvier.
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