CAN 2017 – Abeid : « Avec son effectif de grande qualité, l’Algérie peut aller loin »

L’Algérie dispose d’un effectif dont la qualité est presque sans égal en Afrique. Sauf que les Fennecs ont vécu une fin d’année 2016 compliquée. Un aléa que les huitièmes de finaliste de la dernière Coupe du monde peuvent surmonter, selon Mehdi Abeid, le milieu de terrain de Dijon.

Des supporters algériens lors de la CAN en février 2015 en Guinée équatoriale. © Sunday Alamba / AP / Sipa

Des supporters algériens lors de la CAN en février 2015 en Guinée équatoriale. © Sunday Alamba / AP / Sipa

Alexis Billebault

Publié le 15 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

Ce n’est une année particulièrement enthousiasmante que l’Algérie vient de traverser. Bien sûr, elle en avait profité pour valider sa qualification pour la CAN 2017, ce qui était la moindre des choses au regard du pedigree de ses adversaires (Ethiopie, Lesotho, Seychelles). Mais elle a surtout vécu des zones de turbulences assez fortes, avec le départ de Christian Gourcuff au printemps, alors que les éliminatoires n’étaient pas terminées, l’intérim de Nabil Neghiz (pour un match), le passage éclair du serbe Milovan Rajevac, qui aurait été poussé à la démission par les joueurs et le retour du belge Georges Leekens, treize ans après un premier passage en Algérie.

« On vient de traverser une période difficile »

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Rajevac a fait ses valises juste après un match nul face au Cameroun en qualifications pour la Coupe du monde 2018 (1-1, le 8 octobre), Leekens n’a posé les siennes que quelques jours avant un déplacement au Nigeria en novembre (1-3). « Evidemment, c’est un peu compliqué quand il y a autant de changements au niveau du staff technique. Il faut s’adapter à chaque fois, et c’est vrai qu’en fin d’année, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes. Mais cela ne remet pas en cause le travail qui a été fait. L’Algérie dispose d’un effectif de grande qualité. On peut aller loin à l’occasion de cette CAN au Gabon », explique Mehdi Abeid. « On vient de traverser une période difficile, mais cela ne doit pas remettre en cause nos ambitions. »

Des arguments offensifs de poids

Sur le papier, l’Algérie dispose d’une armada offensive impressionnante (Slimani, Mahrez, Soudani, Brahimi…), certes affaiblie par le forfait de Ryad Boudebouz. « Nous disposons sans doute d’une des plus belles générations du football algérien. Mais ce n’est pas forcément suffisant pour gagner des titres. Si nous voulons y parvenir, il faudra encore plus jouer en équipe. Et nous en avons les moyens. » Avant cette CAN, très attendue par les supporters et les journalistes algériens – « la pression est très importante, mais nous avons l’habitude », assure Abeid – le statut de favori de l’Algérie est également menacé par la présence de la Tunisie et du Sénégal dans son groupe. « Deux équipes de très bon niveau. Elles font partie des meilleures d’Afrique. Les Sénégalais ont de grosses individualités, la Tunisie un bon collectif, bien rôdé. Et attention au Zimbabwe, qu’on connaît peu et qui n’aura rien à perdre… »

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