Tunisie : ce qu’il fallait retenir des auditions de l’Instance vérité et dignité du 14 janvier
La cinquième séance d’auditions publiques organisée par l’Instance Vérité et dignité a eu lieu le 14 janvier, date hautement symbolique et riche en émotions pour les proches des martyrs et victimes de la révolution, celle-ci marquant la fuite de Ben Ali vers l’Arabie saoudite en 2011.
Six histoires pour témoigner de trois thèmes : les blessés de la révolution et leur appel, six ans après, à une justice équitable, l’instrumentalisation de la justice sous le régime de Ben Ali et l’enrôlement forcé au sein de l’armée, en violation de la loi sur le service militaire en Tunisie. Et avant de donner la parole aux principaux concernés, la présidente de l’IVD Sihem Ben Sedrine a tenu à rappeler que « la révélation de la vérité participe au renforcement de l’unité nationale. »
D’anciens membres du gouvernement, comme l’ex-président Moncef Marzouki, ainsi que des élus de l’assemblée nationale constituante (ANC) et de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) ont assisté à cette séance. Une séance moins suivie que les précédentes par les téléspectateurs tunisiens, notamment pour cause de démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Gabon le même jour.
Jeune Afrique revient sur les temps forts de la soirée, à travers ces phrases marquantes des victimes de la dictature :
La prochaine séance publique de l’IVD aura lieu le 26 janvier, en commémoration des événements du « jeudi noir » de 1978.
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