OIF : une trentaine de chefs d’État et de gouvernement présents au Sommet de Dakar

Plus de 30 chefs d’État et de gouvernement sont à Dakar pour le XVè Sommet de la Francophonie, les 29 et 30 novembre. Parmi eux, 19 chefs d’État africains ont fait le déplacement vers la capitale sénégalaise.

Macky Sall (g) et Abdou Diouf (d), le 21 novembre 2014 à Paris. © AFP

Macky Sall (g) et Abdou Diouf (d), le 21 novembre 2014 à Paris. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 29 novembre 2014 Lecture : 2 minutes.

Les déclarations d’Abdou Diouf et de François Hollande en avaient fait hésiter certains. Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le président français avaient tous deux insisté, ces dernières semaines, sur le nécessaire respect des constitutions et l’importance de ne pas s’éterniser au pouvoir. Mais au final, très peu de chefs d’Etat africains ont fait le choix de snober le Sommet de Dakar, du 29 au 30 novembre… au risque d’entendre des déclarations qui les agacent.

Au total, 19 chefs d’État africains seront présents. La plupart sont arrivés ce vendredi 28 novembre, comme le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, qui assistera à son premier grand raout en tant que président. Il doit d’ailleurs s’entretenir en tête-à-tête avec François Hollande samedi dans l’après-midi.

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Les chefs d’État concernés par la limite constitutionnelle du nombre de mandats seront présents : le Congolais (Brazzaville) Denis Sassou Nguesso (il soutient la candidature d’Henri Lopes au secrétariat général), son homologue de Kinshasa, Joseph Kabila (président en exercice de la Francophonie pour quelques heures encore), le Béninois Boni Yayi (la Cour consititutionnelle béninoise vient de s’exprimer contre la modification de la Constitution et il a déjà fait savoir qu’il quitterait le pouvoir) ou encore le Burundais Pierre Nkurunziza (qui présente la candidature de Pierre Buyoya). Paul Kagamé, lui, sera représenté par sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, mais cette absence était attendue : le président rwandais goûte peu les sommets de ce genre et entretient un rapport ambigü avec la francophonie.

Le président togolais, Faure Gnassingbé, sera aussi présent et doit également s’entretenir avec François Hollande, tout comme le Camerounais Paul Biya.

Le président mauricien, Kailash Purryag, qui soutient la candidature de Jean-Claude de l’Estrac, est pour sa part arrivé dès jeudi.

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Parmi les grands absents, on notera celle du Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh. La Tunisie, qui est dans l’entre-deux-tours de son élection présidentielle, sera représentée par le chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, lequel doit rencontrer François Hollande.

Quant au Liban, il n’a plus de chef d’État. Ce qui n’empêche pas de nombreuses spéculations autour du dernier homme à avoir occupé cette fonction, Michel Sleimane, parfois cité comme possible candidat de dernière minute au poste de secrétaire général depuis qu’il a rencontré François Hollande à l’Élysée, le 27 novembre au soir.
Le suspens autour de l’élection du nouveau secrétaire général est décidément la véritable animation de cette 15è édition de la grand-messe francophone.

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Pays membres représentés par leur chef d’État (23) :
Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, RD Congo, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Maurice, Monaco, Niger, Sénégal, Suisse, Tchad, Togo. Le président du Kosovo, non membre de l’OIF, sera aussi présent.

Les membres représentés par leur vice-président (2) :
Comores, Viet-Nam

Pays membres représentés par leur chef de gouvernement (8) :
Belgique, Canada, Djibouti, Egypte, Québec, Nouveau Brunswick, Tunisie, Wallonie

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