Le Niger obtient 134 millions de dollars du FMI

Le comité exécutif du fonds monétaire international (FMI) a approuvé ce lundi un nouveau programme de crédit destiné au Niger, qui courra sur une durée de trois ans.

Des jeunes filles traversent le boulevard de la République, à Niamey (Niger). © Vincent Fournier/JA

Des jeunes filles traversent le boulevard de la République, à Niamey (Niger). © Vincent Fournier/JA

Publié le 25 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Au titre de sa facilité élargie de crédit − dont l’objectif est le soutien des programmes économiques des pays visant à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques, dans un contexte de difficultés prolongées de balance des paiements − , le Niger bénéficiera de 134,04 millions de dollars. Un premier versement de 19,15 millions de dollars est prévu immédiatement, le solde intervenant par tranches successives.

Mitsuhiro Furusawa, le directeur général adjoint du FMI, a estimé que des progrès significatifs avaient été accomplis par le pays lors du précédent programme de soutien du fonds, en vigueur de 2012 à 2016.

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L’État nigérien est confronté à un casse-tête. Il est pris entre l’uranium et le pétrole, qui sont frappés par une baisse historique de leurs cours sur le marché mondial et des investissements en matière de défense et de sécurité qui explosent. Cependant, ses résultats macroéconomiques demeurent plutôt bons.

Situation tendue pour les finances publiques

Au cours du premier quinquennat de Mahamadou Issoufou, de 2011 à 2015, la croissance moyenne du PIB nigérien s’est établie à 6%. Après une accélération à 7% en 2014, tirée par l’agriculture (deuxième moteur économique du pays après les industries extractives) et les services, elle est redescendue à 3,5% en 2015.

En matière de finances publiques, la situation est tendue. Le déficit de base s’est creusé à 7,5% en 2015, contre un objectif de 5,5%. En dépit du renforcement des capacités des régies financières, le montant des recettes recouvrées a été en effet plus faible que prévu (principalement en raison de la perturbation des flux commerciaux avec le Nigeria), et les investissements extérieurs ont ralenti.

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