Services financiers : Ecobank à la recherche des perles rares
Le groupe bancaire panafricain lance la première édition d’un concours d’innovation dans la fintech.
![Le siège d’Ecobank dans quartier commercial de Ganhi à Cotonou, capitale économique du Bénin, le 19 février 2016. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/02/01/rs67502_ja16053117030004-scr-e1524091260207.jpg)
Le siège d’Ecobank dans quartier commercial de Ganhi à Cotonou, capitale économique du Bénin, le 19 février 2016. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique
L’innovation va-t-elle venir au secours de la bancarisation africaine ? C’est le pari de plusieurs entrepreneurs africains. D’ InVenture par exemple, la start-up de Shivani Siroya qui permet aux personnes sans compte en banque d’avoir une identité financière grâce aux données de leurs smartphones.
Au tour d’Ecobank de vouloir faire une place plus importante à la fintech dans ses activités. Déjà résolu à améliorer ses services en ligne, le groupe bancaire panafricain a lancé mardi 31 janvier l’Ecobank Fintech Challenge, un concours à l’intention des start-up africaines dans le domaine de la technologie.
L’objectif est d’identifier, parmi les candidats qui se proposeront avant le 14 avril, vingt finalistes, porteurs de solutions financières particulièrement innovantes.
Micro-crédit et blockchain
Les applications recherchées portent sur des solutions d’authentification sécurisée, d’évaluation de la solvabilité de clients ou de délivrance de micro-crédit.
Sont également recherchés des modèles à même de développer la blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations fonctionnant sans organe central de contrôle à l’instar de la monnaie électronique Bitcoin), dans le secteur bancaire africain.
Les finalistes, qui seront invités pour la remise des prix au siège du Groupe Ecobank à Lomé, au Togo, pourront bénéficier de fonds d’amorçage « jusqu’à concurrence de 500 000 dollars ».
Et les start-up « les plus commercialement viables » pourront lancer leurs produits dans les 33 marchés d’Ecobank en Afrique. Les trois premières start-up gagneront des prix en espèces d’une valeur de 10 000 dollars, 7 000 dollars et 5 000 dollars respectivement.
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