Zambie : battu en 2011, Banda se déclare candidat à la présidentielle de 2015

L’ancien président zambien, Ruphiah Banda, a annoncé lundi sa candidature pour la prochaine présidentielle dans son pays. Une déclaration qui fait désordre au sein même de sa formation politique, le président du parti se déclarant également candidat.

Rupiah Banda, ex-président zambien, le 11 novembre 2014 à Lusaka. © AFP

Rupiah Banda, ex-président zambien, le 11 novembre 2014 à Lusaka. © AFP

Publié le 17 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Contre toute attente, Rupiah Banda a annoncé, le 17 novembre, qu’il serait à nouveau candidat à la présidentielle qui doit désigner un successeur à Michael Sata, décédé à Londres le 28 octobre. L’ex-président zambien, qui avait été battu à la présidentielle de 2011, a affirmé à des partisans avoir été investi dimanche par la direction et les députés du Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD), qui auraient approuvé sa candidature avec 19 voix sur 23.

"Nous avons très peu de temps pour faire campagne et tous les membres sincères du MMD doivent soutenir cette décision", a lancé Rupiah Banda. Problème : le président de son propre parti ne l’entend pas du tout de cette oreille.

la suite après cette publicité

Nevers Mumba, candidat du MDD

"Je ne suis pas au courant d’une telle décision. J’ai présidé la réunion hier [dimanche 16 novembre], et à aucun moment nous n’avons convenu que le président Banda devrait être candidat", a expliqué Nevers Mumba. "Je suis le président du MMD et je serai le candidat à la présidentielle", a-t-il ajouté.

Le site internet du parti indique d’ailleurs que cette candidature a été approuvée "à l’unanimité" dimanche et que Nevers Mumba devra voir quel rôle "conviendra le mieux" à Rupiah Banda dans la campagne.

Ce dernier fait actuellement l’objet de poursuites pour corruption, qu’il considère comme faisant partie d’une politique délibérée du pouvoir pour affaiblir l’opposition.

la suite après cette publicité

Selon la Constitution zambienne, de nouvelles élections doivent être organisées dans un délai de 90 jours après la mort du président, c’est-à-dire avant le 26 janvier 2015.

>> Lire aussi : Guy Scott, président zambien par intérim, en voit de toutes les couleurs

la suite après cette publicité

(Avec AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires