Centrafrique : opération de la force de l’ONU contre des hommes armés

Un hélicoptère de la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca) est « intervenu » samedi pour stopper des hommes d’armés d’une faction de l’ex-rébellion séléka qui avançaient vers la ville de Bambari (centre), a annoncé la Minusca dans un communiqué.

Des soldats de la Minusca en train de patrouiller dans les rues de Bangui. © Andrew Medichini/AP/SIPA

Des soldats de la Minusca en train de patrouiller dans les rues de Bangui. © Andrew Medichini/AP/SIPA

Publié le 12 février 2017 Lecture : 1 minute.

« Le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) a franchi la ligne rouge dans la région d’Ippy », près de Bambari, entraînant l’intervention d’un hélicoptère de la force de l’ONU face à « la menace accrue de confrontation violente dans la ville de Bambari », indique le communiqué dimanche.

Populations « traumatisées »

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« La Minusca n’a pas eu d’autre choix que d’arrêter l’avancée de la menace d’éléments de la coalition FPRC, afin d’éviter une confrontation dans Bambari qui aurait des conséquences dramatiques pour les populations civiles déjà traumatisées », précise le texte, sans donner de bilan de l’opération.

Au moins 20 combattants ont été tués depuis une semaine dans des affrontements qui ont éclaté samedi dans une localité minière située à une quarantaine de km de Bambari entre deux factions rivales de l’ex-rébellion séléka, selon des témoins ayant fui les combats. Ces affrontements opposent des éléments de l’Unité du peuple centrafricain (UPC) de Ali Ndarass et du FPRC de Noureddine Adam.

Insécurité permanente

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.

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La contre-offensive des anti-balaka, majoritairement chrétiens, a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

L’intervention de la France et des Nations unies a ensuite permis la fin des massacres de masse, l’élection d’un nouveau président et le retour d’un calme relatif dans la capitale Bangui. Mais des groupes armés maintiennent une insécurité permanente dans plusieurs régions du pays.

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