« Un agent orange ». C’est ainsi que le célèbre rappeur américain Busta Rhymes a surnommé Donald Trump lors d’une cette cérémonie musicale annuelle plus politisée que jamais.

Une expression qui fait référence à la fois au teint du président républicain, mais aussi au nom de ce puissant herbicide que les Américains ont déversé en masse durant la guerre du Vietnam et qui intoxique encore aujourd’hui la population.

« Nous nous rassemblons ! Nous les gens ! » a encore crié le rappeur, tandis que des artistes passaient à travers un mur, référence à celui que Donald Trump veut construire à la frontière avec le Mexique.

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Le groupe A Tribe Called Quest également très en vu

Plusieurs dizaines de personnes, dont certaines portaient des voiles, marchaient également silencieusement vers la scène pendant la prestation. Celle du groupe A Tribe Called Quest a également été très commentée. Les pionniers du rap ont clôturé leur intervention par le cri « Résistez ! Résistez ! Résistez ! », après avoir fait lever le poing à des artistes noirs et mis en scène des policiers évoquant des nazis.

Les artistes se servent désormais systématiquement de ce genre de rassemblements comme de tribunes pour dénoncer la politique du nouveau président américain.