Burkina : vers un accord sur le projet de charte de transition ?

Les négociations entre l’armée, l’opposition, la société civile et les religieux doivent se poursuivre jeudi avec en ligne de mire un possible accord sur le projet de charte de transition.

Le lieutenant-colonel Isaac Zida. © AFP

Le lieutenant-colonel Isaac Zida. © AFP

Publié le 13 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Rien n’a encore été signé mais on se rapproche d’un accord entre les militaires et les civils sur le projet de charte de transition. Après plusieurs heures de négociations mercredi 12 novembre, un avant-projet s’est dégagé. Il doit maintenant être validé par la haute hiérarchie de l’armée, notamment le lieutenant-colonel Isaac Zida.

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Les militaires semblent être prêts à faire des concessions. Le document indique ainsi que le président de l’assemblée intérimaire, le Conseil national de transition (CNT), soit "une personnalité civile élue par ses pairs".

L’accord indique également que le CNT devient un organe "législatif", quand l’armée, qui occupe le pouvoir depuis la chute du président Blaise Compaoré le 31 octobre, souhaitait qu’il soit simplement "consultatif".

Le texte confirme que le président de la transition sera un civil, qui choisira lui-même son Premier ministre, ce dernier nommant les 25 membres du gouvernement. Mais aucun des cadres du futur régime ne pourra participer aux prochaines élections.

Le document envisage enfin la création d’une instance dite "de la réconciliation nationale et des réformes". De cet organe dépendrait une commission "vérité et réconciliation", voulue par la société civile pour "faire la lumière sur les crimes économiques et de sang" commis par l’ancien régime, selon l’un de ses membres.

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Les discussions, lors desquelles aucun accord sur la désignation du président de l’Assemblée n’a été trouvé, doivent reprendre jeudi. Ensuite, si le texte est validé en présence de militaires, l’armée devrait lever dans de brefs délais la suspension de la Constitution qu’elle avait déclarée à son arrivée aux affaires, ont décrypté des négociateurs. Le Conseil constitutionnel se saisira alors du document.

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(Avec AFP)

 

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