Nigeria : une dizaine de personnes tuées dans un attentat contre un centre de formation

Au moins dix personnes ont été tuées mercredi lors d’une explosion dans un centre de formation d’enseignants du nord-ouest du Nigeria. Selon une étudiante qui a survécu, deux femmes kamikazes seraient à l’origine de cet attentat.

Lors d’un attentat dans la banlieue d’Abuja, le 25 décembre 2011. © Reuters

Lors d’un attentat dans la banlieue d’Abuja, le 25 décembre 2011. © Reuters

Publié le 12 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

L’explosion a retenti mercredi 12 novembre en plein examen dans un centre de formation d’enseignants de la ville de Kontagora, à quelque 150 kilomètres au nord-ouest de Minna, la capitale de l’État de Niger. Selon un premier bilan, au moins une dizaine de personnes ont été tuées. Il y aurait aussi de nombreux blessés.

Cet attentat n’a pas fait l’objet de revendications, mais il intervient seulement deux jours après l’attentat à la bombe survenu dans un lycée pour garçons de Potiskum, dans l’État de Yobe (nord-est), qui a fait une cinquantaine de victimes parmi les élèves et qui a été attribué au groupe islamiste Boko Haram.

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"Deux corps de femmes démembrés"

Le porte-parole de la police de l’Etat de Niger, Ibrahim Gambari, a précisé que des policiers avaient été dépêchés sur place. Selon Mary Okafor, une étudiante qui se trouvait sur place, l’attentat a eu lieu pendant que les élèves passaient un examen de fin de semestre. "Nous avons vu des corps sur le sol, entre la bibliothèque et le foyer pour femmes. Parmi les corps, ceux de deux femmes sont démembrés. Nous pensons qu’il s’agissait des kamikazes", a-t-elle déclaré. "Les morts et les blessés ont été transportés à l’hopital général de la ville, a-t-elle précisé. On nous a tous demandé de quitter l’école et les autorités de la ville ont demandé à toutes les écoles de la ville de fermer."

Boko Haram a mené de nombreux attentats contre des établissements scolaires du Nord du Nigeria ces dernières années. La plupart des violences islamistes sont concentrées dans le nord-est du pays, fief historique du groupe. L’État de Niger, frontalier d’Abuja, à l’ouest de la capitale fédérale, avait été relativement épargné jusqu’à présent.

(Avec AFP)

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