Agriculture : l’ONU convoque une réunion d’urgence pour contrer la prolifération de chenilles légionnaires

L’invasion d’une espèce de chenilles légionnaires voraces venues d’Amérique fait l’objet d’une réunion d’urgence sous l’égide de l’ONU mardi à Harare, au Zimbabwe, afin de discuter des mesures à prendre contre cette larve qui a endommagé les cultures céréalières de plusieurs pays d’Afrique et fait craindre des pénuries alimentaires.

Les chenilles légionnaires « pourraient se propager dans les prochaines années en Asie tropicale et en Méditerranée ». © Austin Bachand/AP/SIPA

Les chenilles légionnaires « pourraient se propager dans les prochaines années en Asie tropicale et en Méditerranée ». © Austin Bachand/AP/SIPA

Publié le 14 février 2017 Lecture : 1 minute.

Les chenilles n’en finissent pas de semer la zizanie en Afrique. Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), des experts représentant 13 pays seront réunis pendant trois jours dans la capitale zimbabwéenne.

La « chenille légionnaire d’automne », originaire des Amériques et récemment introduite sur le continent africain, a déjà fait des ravages dans les champs de céréales en Zambie, au Zimbabwe, en Afrique du Sud et au Ghana. Le Malawi, le Mozambique et la Namibie seraient également affectés.

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« Une menace majeure pour le commerce agricole mondial »

Selon des experts, c’est la première fois que cette espèce cause de telles destructions de champs en Afrique.

Ces chenilles dévorent le maïs, le blé, le millet et le riz, des aliments de base en Afrique australe, une région déjà frappée par l’une des pires sécheresses de ces dernières années.

La semaine dernière, le Centre international pour l’agriculture et les biosciences (Cabi) avait souligné que ces chenilles se « propageaient rapidement » sur le continent africain.

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Cette organisation internationale à but non lucratif basée au Royaume-Uni avait également prévenu que ces chenilles « pourraient se propager dans les prochaines années en Asie tropicale et en Méditerranée, devenant une menace majeure pour le commerce agricole mondial ».

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