Nigeria : Goodluck Jonathan sera candidat à sa propre succession en 2015

Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé le 11 novembre qu’il sera candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de février 2015.

Goodluck Jonathan, le 7 novembre 2014 à Uyo. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Goodluck Jonathan, le 7 novembre 2014 à Uyo. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Publié le 11 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

"Moi, Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan, j’ai accepté de me présenter au nom du PDP", le Parti démocratique populaire, a déclaré celui qui dirige le Nigeria depuis 2010, lors d’un meeting à Abuja.

À la mort de Umaru Yar’Adua, en mai 2010, Goodluck Jonathan avait pris les rênes du pays. Il avait par la suite été élu président en 2011.

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C’est le 14 février prochain que les Nigérians sont appelés aux urnes le 14 février 2015.

L’impuissance face à Boko Haram

Le parti au pouvoir (PDP), dont les cadres ont choisi Goodluck Jonathan comme prochain candidat, devrait remporter le scrutin, selon les experts, même si l’actuel dirigeant Jonathan est très critiqué, au Nigeria et par la communauté internationale, pour sa gestion impuissante de l’insurrection islamiste de Boko Haram, qui a fait plus de 10 000 morts depuis 2009.

La situation n’a fait qu’empirer au cours des dernières semaines, avec des tueries quasi-quotidiennes dans le Nord-Est du pays et une vingtaine de localités désormais sous le contrôle de Boko Haram.

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>> Lire aussi : le bilan du carnage dans un lycée à Potiskum à s’élève à 47 morts

Le président nigérian a aussi été très critiqué pour avoir tardé à réagir après l’enlèvement en avril de près de 300 lycéennes à Chibok.

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Lors du meeting de mardi, Goodluck Jonathan a à nouveau assuré qu’il allait "libérer (ses) soeurs" de Chibok, "c’est sûr", avant d’ajouter que "la guerre contre le terrorisme" allait être "gagnée" et qu’il ferait tout son possible pour "mettre fin aux tueries et aux violences".

Face à lui, deux personnalités ont déjà annoncé leur candidature aux primaires du Congrès progressiste (APC), le principal parti d’opposition : l’ancien dirigeant Muhammadu Buhari et l’ex-vice-président Attiku Abubakar.

(Avec AFP)

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