Football : la question du report de la CAN 2015 n’en finit pas de rebondir

À la veille d’une réunion cruciale de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire prévue le 11 novembre, le suspense reste entier sur le sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui doit avoir lieu au Maroc en 2015. Celle-ci sera-t-elle reportée, relocalisée ou annulée ?

Cérémonie de tirage au sol des éliminatoires de la CAN-2015, le 27 avril 2014 au Caire. © AFP

Cérémonie de tirage au sol des éliminatoires de la CAN-2015, le 27 avril 2014 au Caire. © AFP

Publié le 10 novembre 2014 Lecture : 2 minutes.

Entre le Maroc et la CAF, c’est le bras de fer. Alors que le royaume chérifien, pays organisateur de la CAN 2015, a réitéré sa demande de report du tournoi de football continental sur son sol à cause d’Ebola, l’instance qui gère le football africain ne l’entend pas du tout de cette oreille.

>> Lire aussi : la CAF maintient la CAN 2015 aux dates initialement prévues malgré l’épidémie d’Ebola

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Le prochain épisode du feuilleton est fixé à mardi 11 novembre, voire mercredi 12, avec une réunion de la CAF au Caire, qui abrite son siège, pour prendre "les décisions qui s’imposent". Si elle confirme son refus d’un report, resteront deux options sur la table : la tenue de la compétition dans un autre pays ou son annulation pure et simple. Ce qui serait une première.

Sanctions contre le Maroc ?

Le Maroc est-il véritablement prêt à l’affrontement et aux sanctions qui pourraient en découler ? "Aujourd’hui encore, on croit en la possibilité d’un dialogue (…). Les solutions ne sont jamais unilatérales", a déclaré dimanche Hamid Faridi, conseiller du ministre marocain des Sports. "On croit qu’on peut aboutir à l’organisation dans de très bonnes conditions de spectacle mais aussi de santé publique", a-t-il ajouté.

Contacté par l’AFP, Junior Binyam, le directeur des médias de la CAF, est allé droit au but : "Le Maroc n’est pas propriétaire de la compétition et n’est donc pas en position de décider d’un report", a-t-il assené.

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Interrogé sur la possibilité de sanctions, il s’est livré à un rappel historique lourd de sous-entendus, en évoquant le précédent du Togo en 2010. "Dans des conditions particulièrement tragiques, le Togo avait été suspendu (…) pour avoir enfreint le règlement en voyageant par la route", a-t-il souligné, en référence à l’attaque contre la délégation togolaise, le 8 janvier 2010 à Cabinda (Angola), qui avait fait deux morts.

Après ce drame, le Togo avait déclaré forfait pour la CAN sur décision du gouvernement. Reprochant au pays "une interférence gouvernementale" dans les affaires du football, la CAF avait suspendu ce pays pour deux éditions de la CAN, avant de lever cette sanction à la suite d’une médiation de la Fédération internationale (Fifa).

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(Avec AFP)

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