Mode : Imane Ayissi, ode à la diversité
Entre les fashion weeks africaines, l’exportation des tissus et les défilés en Occident, le stylisme africain est en plein essor. Portraits de créateurs locaux qui revendiquent leur héritage hors du continent.
![Une création d’Imane Ayissi. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/06/031102014175548000000JA2807-2808p125.jpg)
Une création d’Imane Ayissi. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA
Danseur pour le Ballet national du Cameroun puis mannequin, c’est dans le stylisme qu’Imane Ayissi a achevé de se révéler. Depuis vingt-deux ans, le créateur franco-camerounais présente ses collections lors des défilés parisiens.
Épurées et fluides, voire monochromes, elles vont à l’encontre des clichés d’une mode fondée sur la couleur et le tissu imprimé. Sa dernière collection, Meullara – "métissage" en langue ewondo -, est une ode à la diversité africaine, avec notamment la robe Abeung (2 199 EUR).
Ayissi utilise ses matières de prédilection comme le satin de coton ou le taffetas de soie en intégrant des tissus, comme le bogolan, le kita, le cracking du Ghana ou le "mon mari est capable", confectionnés par des artisans qui perpétuent un savoir-faire en voie de disparition.
>> Retrouvez notre dossier "L’Afrique, c’est chic"
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