Mode : David Tlale, de la coiffure à la couture

Entre les fashion weeks africaines, l’exportation des tissus et les défilés en Occident, le stylisme africain est en plein essor. Portraits de créateurs locaux qui revendiquent leur héritage hors du continent.

David Tlale dans sa boutique au coeur des Michelangelo Towers de Johannesburg. © Paul Shiakallis/Pour J.A.

David Tlale dans sa boutique au coeur des Michelangelo Towers de Johannesburg. © Paul Shiakallis/Pour J.A.

Publié le 6 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Multirécompensé depuis son prix de meilleur jeune talent d’Afrique du Sud par le magazine Elle en 2003, David Tlale a su développer, depuis plus d’une décennie, une griffe urbaine et distinguée.

Son aventure commence à la fin des années 1990, durant les vacances scolaires. Il travaillait dans un salon de coiffure où il croisait régulièrement des étudiants en stylisme. Il a fini par les rejoindre à l’université, dont il est sorti diplômé en 1998.

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Après avoir présenté ses collections en Afrique, il a tenté Paris, Washington et New York (2009) pour devenir, de fil en aiguille, le premier créateur africain à défiler seul, tel un Michael Kors ou une Diane von Furstenberg, lors de la Fashion Week new-yorkaise.

Son DT Bag, en cuir repoussé, est vendu pour 252 EUR. En 2011, il a marqué l’histoire de la mode sud-africaine en clôturant la Fashion Week de Johannesburg avec un défilé sur le pont Nelson-Mandela à Braamfontein, où chacun de ses mannequins représentait une année de la vie de Mandela.

>> Retrouvez notre dossier "L’Afrique, c’est chic"

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