Nouvelles révélations dans l’enquête sur le contrat SMi-Air Algérie

Le contrat attribué au canadien S.M. International Construction Inc. (SMi) pour la construction du nouveau siège d’Air Algérie fait l’objet d’une procédure d’arbitrage international… et d’une enquête de l’Office central de répression de la corruption.

La procédure d’arbitrage engagée en juin devant la Chambre de commerce internationale de Paris pourrait coûter cher à l’opérateur aérien. DR

La procédure d’arbitrage engagée en juin devant la Chambre de commerce internationale de Paris pourrait coûter cher à l’opérateur aérien. DR

Publié le 31 décembre 2014 Lecture : 1 minute.

L’attribution au groupe canadien S.M. International Construction Inc. (SMi) de l’édification du nouveau siège de la compagnie Air Algérie continue de faire des vagues. D’un coût avoisinant 83 millions d’euros, le projet est à l’arrêt depuis juin 2013.

Actes de corruption

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Une cinquantaine de responsables ont été entendus, à plusieurs reprises, par les officiers de la police judiciaire (DRS, gendarmerie et DGSN) au siège de l’Office central de répression de la corruption. Ces derniers cherchent à établir si l’attribution du contrat à SMi, en 2011, a donné lieu à des actes de corruption.

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L’enquête a bénéficié, en septembre, des révélations d’un homme d’affaires canadien nommé Antonio « Tony » Accurso, qui jure que, peu avant la décision, une rencontre a eu lieu sur un yacht en Méditerranée entre des cadres de la compagnie et des dirigeants de SMi.

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Le contrat ayant été résilié en 2013, le groupe canadien a engagé une procédure d’arbitrage international. Il réclame 90 millions d’euros de dommages et intérêts à son ancien partenaire algérien.

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