France : malgré sa probable mise en examen, François Fillon se maintient dans la course à l’Élysée

François Fillon a décidé de maintenir sa candidature à l’élection présidentielle, malgré l’annonce dans la matinée de sa convocation par les juges d’instruction à la suite des révélations sur le présumé emploi fictif de son épouse.

François Fillon, le 6 février 2017, lors d’une conférence de presse à Paris. © Christophe Ena/AP/SIPA

François Fillon, le 6 février 2017, lors d’une conférence de presse à Paris. © Christophe Ena/AP/SIPA

Publié le 1 mars 2017 Lecture : 1 minute.

« Je ne céderai pas, je ne me rendrai pas, je ne me retirerai pas », a déclaré François Fillon, après l’annonce de sa convocation par les juges aux fins d’une possible mise en examen le 15 mars dans le cadre de l’affaire PenelopeGate.

Le candidat, qui s’exprimait lors d’une prise de parole exceptionnelle à son QG aux alentours de 12h30, a dénoncé une « enquête menée depuis le début exclusivement à charge » et « un état de droit systématiquement violé ». « Ce n’est pas moi seulement qu’on assassine, c’est l’élection présidentielle », a-t-il déclaré, avant d’affirmer vouloir s’en remettre au « seul suffrage universel ».

la suite après cette publicité

Dans la matinée, François Fillon avait pris de court la presse et son propre camp en annulant à la dernière minute, dans un communiqué lapidaire, sa visite au Salon de l’Agriculture. Une initiative qui avait alimenté les rumeurs sur un éventuel abandon de sa candidature après la divulgation dans la matinée de sa convocation devant les juges d’instruction.

Depuis les révélations du Canard Enchaîné sur des soupçons d’emploi fictif visant Penelope Fillon, la menace judiciaire plane au-dessus de la campagne du candidat « Les Républicains ». Lors de son allocution sur TFI le 26 janvier dernier, il avait affirmé : « Il n’y a qu’une seule chose qui m’empêcherait d’être candidat, c’est si mon honneur était atteint, si j’étais mis en examen. » Des propos vites contredits par l’intéressé après le communiqué du Parquet national financier (PNF) le 16 février qui écartait en l’état un classement sans suite de l’affaire. 

Considéré comme le favori de la prochaine élection présidentielle française, François Fillon a brutalement décroché ces dernières semaines dans les sondages au profit d’Emmanuel Macron, qui se retrouverait ainsi au second tour face à Marine Le Pen.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Présidentielle en France : Macron s’y voit déjà

Contenus partenaires