« Cette convention (…) a été signée hier » (le 2 mars) par les deux pays. Elle « va satisfaire la Tunisie et va satisfaire l’Allemagne », a déclaré le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors d’une conférence de presse commune ce vendredi avec Angela Merkel.

L’accord ne porte « pas atteinte à la souveraineté de la Tunisie ou d’un autre pays », a-t-il assuré.

Moins de 30 jours pour les procédures d’identification 

La chancelière a de son côté indiqué que ce nouvel accord prévoyait notamment que les demandes d’identification par Berlin des Tunisiens déboutés de leur demande d’asile devront recevoir une réponse « sous 30 jours ».

Cette question était au cœur de la controverse sur le dossier du Tunisien Anis Amri, l’auteur présumé de l’attaque du 19 décembre contre un marché de Noël à Berlin (12 morts). Les autorités tunisiennes avaient été accusées d’avoir bloqué durant une partie de l’année 2016 son rapatriement.

Elles avaient plaidé leur bonne foi, relevant que les procédures d’identification étaient longues et nécessaires.

L’accord « concerne environ 1 500 Tunisiens », dont les titres de séjour ont été refusés par l’Allemagne, et « des mesures seront prises dans les consulats tunisiens en Allemagne pour aider à leur identification », a précisé Béji Caïd Essebsi.

Après son entretien avec le chef de l’État tunisien, Angela Merkel doit prononcer un discours devant le Parlement, puis rencontrer des acteurs économiques.